Le ministre de la Jeunesse, chargé du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui, a affirmé dimanche la nécessité de réformer le système de formation au sein des établissements du secteur de la jeunesse pour l’adapter aux mutations actuelles et renforcer les compétences des cadres de la jeunesse. Dans son allocution par visioconférence à l’occasion de l’ouverture de l’année de formation spécialisée 2025-2026 à l’Institut national de formation des cadres de la jeunesse de Constantine, le ministre a souligné que la formation spécialisée ‘‘constitue un fondement essentiel pour la préparation d’une nouvelle génération de jeunes compétences qualifiées et aptes à accompagner les exigences de développement et contribuer à la concrétisation de la politique de l’Etat dans le domaine de la promotion de la jeunesse et du mouvement associatif’’.
Il a ajouté que le secteur « œuvre à moderniser les programmes pédagogiques et recourir à des approches modernes de formation alliant formation théorique et pratique et utilisant le numérique comme outil fondamental d’acquisition des compétences », relevant que la réforme du système de formation du secteur « repose sur une vision globale axée sur le développement des capacités des formateurs et l’amélioration des conditions de formation avec renforcement des partenariats avec les autres départements ministériels, institutions universitaires et autres acteurs du secteur de la jeunesse de sorte à garantir la qualité de la formation et la pérennité de ses résultats ». M. Hidaoui a considéré que la réforme du système de formation constitue désormais « un impératif » et que son département ministériel travaille à dynamiser le rôle des instituts de formation du secteur pour leur permettre d’assumer leur rôle vital dans la formation des cadres de la jeunesse. Il a ajouté que cette démarche s’inscrit dans le cadre de la mise en place de mécanismes efficients aptes à former et qualifier les jeunes avec insistance sur l’encrage des valeurs de citoyenneté et de sens civique pour former une génération responsable et consciente de son rôle au service de la société et de la contribution au processus de développement national, soulignant que la phase prochaine « verra le lancement de nouvelles initiatives visant à promouvoir la formation spécialisée et associer les jeunes compétences aux projets de développement ».
