Un incendie d’une ampleur exceptionnelle a ravagé une vaste zone résidentielle de la ville d’Oita, sur l’île de Kyushu, laissant derrière lui des habitations réduites en cendres, des familles déplacées et une population sous le choc.
Selon les médias locaux, le feu, déclenché tard dans la soirée de mardi, s’est propagé avec une rapidité fulgurante vers la forêt voisine, attisé par des vents violents.
Les pompiers luttaient toujours, mercredi, contre des flammes impressionnantes, visibles à plusieurs kilomètres, alors que des images diffusées par la NHK montraient des maisons englouties par des braseros géants.
Au total, 115 foyers « soit 175 personnes » ont été évacués en urgence vers un centre d’accueil improvisé.
Malgré la violence du sinistre, une seule personne est actuellement portée disparue, selon le gouvernement régional.
Plus de 300 habitations de la zone touchée sont privées d’électricité.
L’incendie concerne au moins 170 bâtiments, une destruction massive qui a conduit les autorités locales à solliciter le soutien de l’armée japonaise pour renforcer les équipes de secours.
Le gouverneur de la préfecture d’Oita a déclaré être en contact permanent avec les forces armées afin de coordonner une éventuelle intervention.
Alors que les opérations de lutte contre l’incendie se poursuivent, les autorités tentent d’évaluer l’ampleur des dégâts matériels et les besoins urgents des habitants sinistrés.
Ce drame ravive également les inquiétudes concernant la vulnérabilité de certaines zones urbaines japonaises face aux catastrophes naturelles, dans un archipel régulièrement frappé par des phénomènes climatiques extrêmes.
R.I
