Les participants aux travaux du séminaire national sur « La traduction, la littérature et les langues à l’ère des technologies de l’information…
réalité, perspectives et défis » ouvert dimanche à l’université Sétif-1, ont souligné la nécessité de l’intégration des nouvelles technologies aux cursus universitaires pour promouvoir la recherche scientifique dans les domaines de la traduction et des études littéraires.
Dr. Messaoud Boukhalfa de l’université de Batna a souligné que les outils techniques ont évolué considérablement grâce à l’intelligence artificielle (IA), entraînant un bond dans le domaine de la traduction et la redéfinition du rôle du traducteur.
L’intervenant a estimé que « la machine, aussi évoluée soit-elle, ne saura remplacer l’homme et demeurera un outil d’aide et non point une alternative à la compétence humaine ».
Dr. Ghania Aïssou de l’université Alger-2 a considéré, elle, que « la langue arabe, comme les autres langues, suit l’évolution des technologies et de l’intelligence artificielle de cette ère de révolution de l’information sans précédent, de sorte à consolider sa place dans l’espace numérique mondiale en développant des outils adaptés à ses spécificités linguistiques et lexicales ».
L’objectif de la rencontre est de mettre en exergue les mutations intervenues dans les domaines de la traduction, de la littérature et des langues à l’ère de la révolution numérique, échanger les expériences sur l’usage de l’intelligence artificielle dans la recherche et l’enseignement et souligner l’importance de la mise à jour des formations et des programmes pour suivre l’évolution, selon les organisateurs.
Les intervenants durant cette rencontre de deux jours ont abordé divers axes dont « la langue, la culture et les applications intelligentes », « la didactique des langues et de la traduction à l’ère de l’IA », « la traduction, la littérature et la littérature numérique » et « la propriété intellectuelle, les droits d’auteurs et la déontologie à l’ère des systèmes génératifs ».
