L’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza a fait 68.519 martyrs et 170.382 blessés, en majorité des femmes et des enfants, depuis le 7 octobre 2023, selon un nouveau bilan donné samedi par les autorités sanitaires palestiniennes.
Les corps de 19 martyrs ainsi que sept blessés ont été transférés vers les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures, précise la même source, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.
Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 10 octobre courant, 93 Palestiniens sont tombés en martyrs et 324 autres ont été blessés, tandis que les corps de 464 personnes ont été récupérés, a-t-on ajouté.
L’OMS appelle à « changer la donne » pour faire sortir les patients de Ghaza
L’ouverture durable de couloirs médicaux au départ de Ghaza « changerait la donne » pour les 15.000 blessés nécessitant des soins hors de ce territoire, a annoncé vendredi l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Depuis le cessez-le-feu entre le mouvement de résistance palestinien Hamas et l’entité sioniste, entré en vigueur le 10 octobre, l’OMS a permis l’évacuation de 41 patients dans un état critique et de 145 accompagnants. Rik Peeperkorn, représentant de l’OMS dans les territoires palestiniens, a appelé vendredi à l’ouverture de tous les points de passage de Ghaza, non seulement pour l’acheminement de l’aide humanitaire, mais aussi pour les évacuations sanitaires.
« Nous sommes prêts à augmenter le rythme (des évacuations) jusqu’à un minimum de 50 patients par jour, plus leurs accompagnants, comme lors du précédent cessez-le-feu », a-t-il déclaré en visioconférence, à l’occasion d’une conférence de presse organisée à Genève.
Deux évacuations sanitaires sont prévues la semaine prochaine, mais « nous voulons pouvoir en effectuer quotidiennement », a-t-il ajouté, car au rythme actuel, l’évacuation de 15.000 personnes nécessitant des soins hors de Ghaza – dont 4.000 enfants – prendrait une dizaine d’années. « Tous les couloirs médicaux doivent être ouverts », a-t-il insisté, y compris celui vers les hôpitaux de Cisjordanie et de El-Qods-Est, comme c’était le cas avant la guerre.
« C’est vital et c’est la voie la plus économique. Si cette voie était ouverte, cela changerait vraiment la donne ». L’ouverture du point de passage de Rafah vers l’Egypte, dans le sud, pourrait également permettre aux patients d’y être soignés ou transférés vers d’autres pays, a-t-il souligné.
