Le moudjahid, diplomate et ancien ministre, Ahmed Taleb Ibrahimi, est décédé à l’âge de 93 ans, a-t-on appris dimanche auprès de ses proches.
Fils du cheikh Mohamed Bachir Ibrahimi, le défunt Ahmed Taleb Ibrahimi a occupé plusieurs postes de responsabilité dont ceux de ministre de l’Education nationale (1965-1970), de l’Information et de la Culture (1970-1977) et des Affaires étrangères (1982-1988).
Le président de la République présente ses condoléances
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a adressé, dimanche, un message de condoléances à la famille du moudjahid Ahmed Taleb Ibrahimi, décédé à l’âge de 93 ans, dans lequel il a affirmé que l’Algérie « perd une éminente personnalité nationale ».
« Au nom d’Allah, Clément et Miséricordieux,
+Il est, parmi les croyants, des hommes qui ont été sincères dans leur engagement envers Allah.
Certains d’entre eux ont atteint leur fin, et d’autres attendent encore et ils n’ont varié aucunement dans leur engagement+.
Dieu a rappelé auprès de Lui le regretté docteur Ahmed Taleb Ibrahimi, digne héritier d’une famille associée au savoir et à la piété.
Avec sa disparition, l’Algérie perd un grand nom et une éminente personnalité nationale estimée et respectée.
Le défunt a su allier la sagesse de l’homme politique, la pondération de l’intellectuel et le patriotisme du militant et du moudjahid.
Des qualités qui ont été les siennes depuis qu’il a rejoint l’Union générale des étudiants musulmans algériens (UGEMA), dans les années 1950, et dont il ne s’est jamais départi tout au long de son riche parcours où il a eu à assumer de hautes fonctions et responsabilités, ce qui lui a valu de compter parmi les grands hommes d’Etat nationalistes fidèles à l’Algérie.
En cette douloureuse épreuve, je vous adresse mes sincères condoléances et l’expression de ma profonde compassion, priant Allah Tout-Puissant d’accorder au défunt Sa sainte miséricorde et de l’accueillir en Son vaste paradis parmi les martyrs et les valeureux saints, et de vous prêter patience et réconfort.
+A Allah nous appartenons et à Lui nous retournons+.
+O toi, âme apaisée, retourne vers ton Seigneur, satisfaite et agréée, entre donc parmi Mes serviteurs et entre dans Mon paradis+ », lit-on dans le message de condoléances adressé par le président de la République.
Le président du Conseil de la nation présente ses condoléances
Le président du Conseil de la nation, M. Azouz Nasri, a adressé, dimanche, un message de condoléances à la famille du moudjahid et ancien ministre Ahmed Taleb Ibrahimi, décédé à l’âge de 93 ans.
« Aujourd’hui, un astre s’est éteint dans le ciel de l’Algérie victorieuse, un de ces astres qui ont éclairé pour leur peuple le chemin de la liberté et de l’émancipation, l’ancien ministre et conseiller, président de l’Union générale des étudiants musulmans algériens (UGEMA) durant la guerre de libération, militant, moudjahid et intellectuel éminent, le docteur Ahmed Taleb Ibrahimi, fils du grand savant Cheikh Bachir El Ibrahimi, rappelé à Allah, que le Tout-Puissant les accueille, père et fils, dans Son infinie miséricorde et les comble de Sa grâce éternelle », a écrit le président du Conseil de la nation dans son message de condoléances.
Le défunt, qui occupa de hautes fonctions et exerça d’éminentes responsabilités dans l’Algérie indépendante, fut l' »incarnation de ces figures politiques inoubliables par leur sagesse, leur pondération, leur clairvoyance et leur modestie », a rappelé M. Nasri, ajoutant que le défunt faisait partie de « cette élite qui crut et œuvra sans relâche pour la glorieuse Révolution de libération nationale » et de « ceux qui offrirent leur vie à la patrie et en firent leur unique vocation ».
Arrêté en 1957 par les autorités coloniales alors qu’il présidait l’Union générale des étudiants musulmans algériens, il connut les affres des geôles coloniales pendant cinq longues années avant de poursuivre, après sa libération, son engagement au sein du Front de libération nationale (FLN), ajoute le président du Conseil de la nation.
En cette douloureuse épreuve, M. Nasri présente à la famille et aux proches du défunt, en son nom et au nom des membres du Conseil de la nation, ses sincères condoléances et l’expression de sa profonde compassion, « priant Allah Tout-Puissant d’entourer le défunt de Sa sainte miséricorde, de l’accueillir parmi les justes et les vertueux et de le récompenser pour les services rendus à la patrie ».

 
			 
			 
		 
		 
		