Le Commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a souligné que la malnutrition infantile « a triplé en moins de six mois » dans la bande de Ghaza, ravagée par près de deux ans d’agression sioniste génocidaire.
« Depuis mars, près de 100.000 enfants de moins de 5 ans ont été examinés par l’UNRWA. A Ghaza-ville, près d’un enfant sur trois est désormais mal nourri, soit six fois plus qu’avant l’effondrement du cessez-le-feu » dans l’enclave palestinienne, a écrit M. Lazzarini, mercredi soir, dans un message sur les réseaux sociaux. Et d’alerter : « En moins de six mois, la malnutrition infantile a triplé à Ghaza.
Ce n’est pas une catastrophe naturelle. C’est une famine provoquée par l’homme, évitable ». Le patron de l’agence onusienne a rappelé que l’UNRWA et d’autres organisations humanitaires « sont empêchées (par l’entité sioniste) depuis près de six mois d’acheminer des fournitures » à la population ghazaouie.
« Les entrepôts de l’UNRWA en Egypte et en Jordanie contiennent suffisamment d’aide pour remplir 6.000 camions dont trois mois de nourriture », a-t-il encore dit. « Je renouvelle mon appel : laissez entrer l’aide vitale via l’UNRWA et d’autres organisations humanitaires. Sinon, davantage d’enfants continueront de mourir », a conclu M. Lazzarini dans son message.
