Une association sahraouie appelle la communauté internationale à protéger les défenseurs sahraouis des droits humains

dknews
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L’Association de la Jeunesse Sahraouie de France appelle la communauté internationale, notamment l’ONU à redoubler d’efforts pour protéger les défenseurs sahraouis des droits humains, saluant « la position courageuse » de la rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des défenseurs des droits humains, Mary Lawlor qui a exigé du Maroc de « mettre fin à la répression » de ces défenseurs.

« Nous appelons les Nations unies et les instances internationales à intensifier leurs efforts pour protéger les défenseurs sahraouis et faire pression sur les autorités marocaines afin qu’elles respectent leurs engagements internationaux en matière de droits humains », indique, vendredi, l’association dans un communiqué.

L’association a exprimé sa « profonde satisfaction » et sa « gratitude » à l’expert onusien pour sa « position courageuse et claire » exprimée dans sa récente publication.

« Elle y a fermement condamné les violences subies par les défenseurs sahraouis des droits de l’homme Sidi Mohamed Daddach et Mustapha Dah, perpétrées par la police marocaine à la suite de leur participation à une manifestation pacifique le 19 juin », rappelle cette organisation sahraouie.

Dans un message sur les réseaux sociaux, Mary Lawlor, a exprimé ses inquiétudes face aux violences de la police marocaine à l’encontre des défenseurs des droits humains sahraouis Sidi Mohammed Daddach et Mustapha Dah, soulignant l’impératif pour les autorités marocaines de mettre fin à la répression des défenseurs des droits humains au Sahara occidental.

« Nous considérons, au sein de l’association, que cette prise de position onusienne représente une étape importante vers la rupture du silence international entourant les violations systématiques dont sont victimes les militants et défenseurs des droits de l’homme au Sahara occidental », souligne la jeunesse sahraouie de France.

Selon cette association, « de telles déclarations, contribuent à mettre en lumière la souffrance quotidienne de notre peuple sous occupation marocaine ».

L’intensification de la campagne de répression, ces derniers mois, contre des défenseurs des droits de l’homme, des journalistes et des porte-parole de la contestation au Sahara occidental occupé a déjà fait réagir la rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des défenseurs des droits humains et d’autres experts des Nations unies qui ont exprimé leur « grave préoccupation » dans une communication adressée aux autorités marocaines.

Dans leur communication, les experts onusiens ont précisé que « plusieurs journalistes, défenseurs des droits de l’homme, leaders de la contestation et opposants politiques de premier plan ont fait l’objet d’une répression (marocaine) accumulée ces derniers mois, évidemment en représailles de leur travail en faveur des droits de l’homme, et notamment de leur soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui ».

Ils ont fait état, en outre, d’une surveillance accumulée et du recours à des tactiques d’intimidation, telles que les menaces et le harcèlement, « pour faire taire » les Sahraouis.

Une rapporteuse de l’ONU exige du Maroc de mettre fin à la répression des défenseurs des droits humains au Sahara occidental

La rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des défenseurs des droits humains, Mary Lawlor a exprimé, vendredi, ses inquiétudes face aux violences de la police marocaine à l’encontre des défenseurs des droits humains sahraouis Sidi Mohammed Daddach et Mustapha Dah, soulignant l’impératif pour les autorités marocaines de mettre fin à la répression des défenseurs des droits humains au Sahara occidental.

« J’ai reçu des informations inquiétantes sur des violences de la police marocaine à l’encontre des défenseurs des droits humains sahraouis Sidi Mohammed Daddach et Mustapha Dah, à la suite d’un événement commémoratif annuel le 19 juin », a-t-elle écrit sur les réseaux sociaux.

En effet, des médias sahraouis ont rapporté des informations faisant état de l’agression de militants sahraouis par les forces d’occupation marocaines après un rassemblement commémorant le 55e anniversaire de l’Intifada de Zemla, le soulèvement historique mené par feu Mohamed Sidi Brahim Bassiri, le 17 juin 1970, contre l’Espagne coloniale.

Selon ces médias, les forces marocaines, en uniforme et en civil, ont violemment battu les participants à ce rassemblement, dont le président du comité sahraoui pour le droit à l’autodétermination, Daddach Mohamed et le membre de l’Initiative sahraouie contre l’occupation marocaine (ISACOM), Mustapha Dah, ainsi qu’un défenseur des droits humains bien connu au Sahara occidental occupé, en l’occurrence Brahim Farrik.

« Les autorités marocaines doivent mettre fin à la répression des défenseurs des droits humains (DDH) au Sahara occidental », a également exigé Mme Lawlor.

En avril dernier, la rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des défenseurs des droits humains et d’autres experts onusiens ont exprimé leur « grave préoccupation » face à la campagne de répression menée ces derniers mois par les autorités marocaines contre des défenseurs des droits de l’homme, des journalistes et des portes -parole de la contestation au Sahara occidental occupé, « en représailles de leur soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui ».

Dans une communication transmise au gouvernement du Maroc en février dernier, Mme Lawlor et d’autres experts de l’ONU ont fait part de leurs « vives préoccupations concernant les actes d’intimidation et de diffamation contre M. Tamek, et la surveillance et la présence continue d’agents de sécurité devant son domicile ».

Les experts onusiens ont exprimé également leur « préoccupation » concernant « les restrictions à la liberté de mouvement et de réunion de M. Tamek, des membres du CODESA et d’autres défenseurs des droits humains du Sahara occidental ».

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