Le ministre de la Santé rencontre la présidente de l’Union internationale contre le cancer

dknews
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Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi a rencontré, à Alger, la présidente de l’Union internationale contre le cancer (UICC), Zainab Shinkafi-Bagudu, avec laquelle il a examiné les moyens de renforcer la coopération en matière de prévention, de recherche et de formation médicale dans le domaine de lutte contre le cancer, indique, dimanche, un communiqué du ministère.
La rencontre, tenue samedi en marge des Assises nationales de prévention et de lutte contre le cancer, a permis aux deux parties d’examiner « les moyens de renforcer la coopération en matière de prévention, de recherche et de formation médicale dans le domaine de lutte contre le cancer, face aux défis sanitaires et à l’augmentation du nombre de personnes atteintes de cette maladie », précise la même source.
Lors de cette rencontre, qui s’est déroulée en présence du président de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer, Adda Bounedjar, M.Saihi a souligné « l’engagement ferme de l’Algérie dans la lutte contre le cancer, à travers les différentes stratégies nationales adoptées pour garantir une prise en charge optimale aux malades ».
« Près de la moitié du budget alloué aux médicaments est consacrée actuellement aux anticancéreux, dont les prix restent élevés, d’où la nécessité de renforcer la coopération avec les organisations internationales pour assurer des traitements à des prix abordables, tout en s’employant à appuyer les capacités locales de fabrication de ces médicaments », a-t-il soutenu.
Dans ce sillage, le ministre a mis l’accent sur « l’importance de la conscientisation sanitaire de la société, en intensifiant les campagnes de sensibilisation et en y associant les acteurs de la société civile et les associations actives dans ce domaine, en tant que partenaires clé dans la prévention et le dépistage précoce », ajoute le document.
De son côté, la présidente de l’UICC a salué « les efforts de l’Algérie en la matière », réaffirmant « la disponibilité de l’UICC à assurer un accompagnement technique et scientifique à l’Algérie, dans le cadre de la coopération bilatérale », conclut le communiqué.

Saihi: la stratégie algérienne de lutte contre le cancer repose sur « la prévention et le traitement » (Saihi)

Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi a affirmé, samedi à Alger, que la stratégie adoptée par l’Algérie dans le domaine de la lutte contre le cancer reposait sur la « prévention et le traitement », mettant en avant les efforts considérables consentis pour la réalisation et l’équipement des hôpitaux.
Dans une allocution prononcée lors des Assises nationales de la prévention et de la lutte contre le cancer, le ministre a souligné que « la stratégie adoptée par l’Algérie en matière de lutte contre cette maladie depuis l’an 2020 repose sur deux axes, à savoir le traitement et la prévention », ajoutant que les établissements hospitaliers et les structures sanitaires ont été renforcés par « d’importants équipements, dans le but d’alléger la souffrance des patients, ce qui témoigne de la détermination de l’Etat à mobiliser toutes les ressources nécessaires à la prise en charge de cette maladie ».
A cet égard, le ministre a souligné que le secteur « compte 21 centres de lutte contre le cancer (CAC), outre la généralisation de la chimiothérapie à diverses les structures sanitaires, avec la consécration de 50% du budget de la pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) à l’acquisition des produits pharmaceutiques spécifiques aux patients atteints de cancer ».
Concernant les accélérateurs, M. Saihi a relevé « l’enregistrement de 62 accélérateurs jusqu’à présent, ce qui renforcera le système par 29 accélérateurs en début de l’année prochaine », ajoutant que le secteur s’attache également à « à l’aspect préventif, en s’attaquant aux causes de cette maladie », à l’instar du « régime alimentaire et de la pollution ».
Pour sa part, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Fayçal Bentaleb, a souligné que le secteur assumait un « rôle pivot dans la prise en charge des patients atteints de cancer, en assurant des prestations en nature et en espèces liées au dépistage et au traitement, en sus des activités de sensibilisation et de prévention », rappelant l’octroi aux patients atteints de cancer non affiliés à la sécurité sociale de la carte « Chifa », ayant permis, selon lui, « jusqu’à mars 2025, une couverture gratuite des médicaments au profit de 2.158 malades, pour un coût global avoisinant les 57 millions de DA ».
Il a également révélé « l’avancement des travaux d’élaboration d’un décret exécutif visant à définir la convention type entre les organismes de sécurité sociale et les établissements privés de radiothérapie au profit des enfants atteints de cancer », précisant que ce décret permettra de « réguler les dépenses liées à la radiothérapie ainsi qu’aux services annexes, y compris l’hébergement, la restauration et le transport ».
Pour sa part, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, M. Ouacim Kouidri, a affirmé que son secteur veillerait à « prendre en considération les recommandations issues des assises nationales de la prévention et de la lutte contre le cancer, notamment celles ayant trait au développement des médicaments anticancéreux et au suivi de leur disponibilité », soulignant « l’importance capitale » que ses services accordent aux médicaments innovants, tout en s’engageant à mettre en œuvre un ensemble de mesures visant à « enregistrer les médicaments inscrits dans les programmes nationaux, afin de permettre aux patients l’accès à des traitements innovants ».
De son côté, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Kamel Baddari, a annoncé que son département s’attélait à « conclure une convention de coopération avec la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer (CNPLCC), en vue de promouvoir un enseignement supérieur et une recherche scientifique orientés vers la prévention, le dépistage et le développement de médicaments contre le cancer », soulignant que cette convention revêtira une « importance capitale dans les domaines du dépistage et du développement des médicaments, contribuant ainsi à l’accès aux traitements en la matière ».
Il a fait état, dans ce sens, de « trois centres de recherche actifs dans ce domaine, de 24 laboratoires de recherche, ainsi que de 15 projets nationaux de recherche, qui seront renforcés par 12 nouveaux projets nationaux dédiés à la recherche scientifique sur le développement du dépistage et des anticancéreux ».
Enfin, le ministre de l’Education nationale, M.
Mohammed Seghir Sadaoui, a présenté les efforts de son secteur en matière de « soutien aux élèves atteints de cancer, à travers leur accompagnement, l’adaptation des programmes scolaires, ainsi que l’ouverture de classes spécialisées intégrées au sein des établissements hospitaliers ».

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