Les autorités californiennes continuent d’évaluer vendredi les ravages causés par un incendie dévastateur près de Los Angeles, qui a détruit plus d’une centaine de maisons et face auquel les pompiers gagnent du terrain, grâce à la forte baisse du vent dans la région. Plus de 2.500 soldats du feu sont toujours mobilisés contre le « Mountain Fire », qui s’est déclaré mercredi près de la ville de Camarillo.
Sa violence a forcé plusieurs milliers de personnes à évacuer cette zone rurale vallonnée, emplie de collines et de broussailles, où habitent environ 30.000 personnes au nord-ouest de Los Angeles. Les flammes se sont initialement propagées très rapidement grâce à des vents puissants, avec des rafales jusqu’à 130 km/h. Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a déclaré l’état d’urgence dans la région pour faciliter la lutte contre l’incendie.
L’incendie a consumé plus de 8.300 hectares, selon le dernier bulletin de l’agence CalFire. Une première estimation des dégâts par les autorités fait état de 132 maisons complètement détruites et environ 88 très endommagées par les flammes. Vendredi matin, les pompiers faisaient état de progrès face aux flammes, grâce à l’amélioration des conditions météorologiques: l’alerte liée aux vents violents des derniers jours a été levée.
Après deux hivers pluvieux qui ont permis un relatif répit, la Californie connaît cette année une saison des feux très active. La végétation reformée grâce aux précipitations des deux dernières années s’est asséchée et devient un puissant combustible. Cet été, le « Golden State » a souffert de plusieurs vagues de chaleur, marques du réchauffement climatique. En juillet-août, il a subi le quatrième incendie le plus vaste de son histoire.