L’étude technique relative au projet de relance de la ligne ferroviaire entre les communes de Bouchegouf (Guelma) et d’El Khroub (Constantine), sur 140 km, est finalisée en vue de la remise en service de cette voie ferrée qui se trouve hors service depuis de nombreuses années, a indiqué, mercredi, le wali de Guelma, Samir Chibani. Le chef de l’exécutif local a précisé, dans une déclaration à la presse en marge d’une séance de travail au siège de la wilaya, que cette étude technique, réalisée par le bureau d’études de l’Agence nationale des études et du suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF), sera « bientôt » présentée lors d’une séance publique, en présence des médias et des différentes parties prenantes du projet, pour exposer les différents détails liés à la relance de cette ligne. Le même responsable a souligné que l’accélération des différentes étapes relatives à la relance de ce « projet stratégique important » figure « parmi les priorités du plan d’action des autorités locales pour la prochaine période, en raison de son importance dans la facilitation des déplacements des voyageurs et du transport des marchandises entre les deux wilayas « .
Lancée en 2014, cette étude technique comprend le dédoublement de la voie, ainsi que la construction de gares ferroviaires et de points d’arrêt dans les communes et groupements d’habitations situés sur le tracé de la ligne.
« La relance de cette ligne de chemin de fer constitue l’une des principales aspirations des citoyens de la wilaya de Guelma, dès lors qu’il s’agit d’une des plus anciennes lignes en Algérie dont certaines sections situées à l’entrée de la ville de Guelma, ainsi que la gare de cette ville, restent des lieux historiques témoignant des massacres de voyageurs algériens par le colonialisme français, le 8 mai 1945 », a souligné M. Chibani.
Pour rappel, après l’arrêt de l’activité de la ligne El Khroub-Guelma durant la glorieuse Révolution, la circulation des trains s’est poursuivie entre Guelma et Bouchegouf avant de s’arrêter définitivement, il y a environ 20 ans, pour des raisons administratives.
