À El-Meniaa, une véritable transformation du paysage agricole est en marche grâce à des efforts soutenus visant le raccordement des exploitations au réseau d’électricité.
Dans les différentes communes de cette wilaya saharienne, les autorités locales, en coordination étroite avec Sonelgaz, poursuivent une politique volontariste pour renforcer les capacités d’électrification au profit du secteur agricole, devenu l’un des leviers stratégiques pour l’autosuffisance nationale.
Selon Ouled Laid Harrouz, président de la Chambre de l’agriculture, la majorité des exploitations de la commune de Hassi El-Gara sont désormais alimentées en électricité.
Seule reste en attente la zone agricole d’“Ariket El-Meslane”, pourtant devenue un périmètre phare grâce aux avancées exceptionnelles enregistrées dans les cultures stratégiques, notamment les céréales, les fourrages et l’élevage.
Cette zone, en pleine expansion, bénéficie d’un programme spécifique qui devrait consolider encore davantage sa contribution au développement agricole local.
Les jeunes agriculteurs, porteurs de concessions attribuées dans le cadre de programmes d’appui à l’entrepreneuriat rural, profitent eux aussi des réseaux d’électrification mis en place.
Leur production diversifiée en fruits et légumes alimente de plus en plus le marché local, renforçant la contribution de cette catégorie dynamique à la sécurité alimentaire.
Dans la commune d’El-Meniaa, les progrès sont significatifs : le taux de raccordement des périmètres agricoles atteint désormais 98%.
Un programme dédié est engagé pour relier le périmètre de “Mechekardel”, réputé pour la fertilité de son sol et l’abondance de sa ressource hydrique souterraine, constituant ainsi un site stratégique pour les cultures à haute valeur ajoutée.
À Hassi-Lefhal, les équipes de Sonelgaz travaillent au renforcement du réseau électrique agricole afin de mettre fin aux perturbations qui avaient, les dernières années, affecté les rendements et fragilisé plusieurs exploitations.
Le réseau agricole de la wilaya dépasse aujourd’hui les 1.000 kilomètres linéaires, couvrant la quasi-totalité des zones de production, notamment celles orientées vers les cultures stratégiques.
Cette dynamique de raccordement traduit la volonté manifeste des pouvoirs publics de consolider la production nationale, d’assurer la stabilité des filières agricoles et de garantir une sécurité alimentaire durable.
Pour le président de la Chambre d’agriculture, ces investissements massifs traduisent un choix stratégique clair : faire de l’agriculture saharienne un moteur majeur de l’autosuffisance et du développement économique durable.
R.L
