Les membres de la commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle de l’Assemblée populaire nationale (APN), ont écouté, mercredi, un exposé du Directeur général de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP), M. Chérif Delih, indique un communiqué de l’Assemblée.
A cette occasion, le vice-président de la commission, M. Fouad Osmane, qui a présidé la séance d’audition, a affirmé que cette rencontre s’inscrivait dans le cadre du renforcement de la communication institutionnelle entre la Commission et les organismes nationaux du secteur de la santé, insistant sur l’importance de la sécurité sanitaire en tant que pilier essentiel de la souveraineté nationale. Il a également souligné que l’industrie pharmaceutique constitue « un secteur stratégique » qui nécessite une attention particulière en termes d’organisation et de contrôle, notamment à la faveur de l’orientation de l’Etat vers le soutien de l’investissement, l’encouragement de la production nationale et le développement de la recherche scientifique, à même de contribuer à la réalisation de la sécurité pharmaceutique, ajoute le communiqué.
De son côté, le directeur général de l’ANPP a expliqué, lors de son exposé, que les principales missions de l’Agence portent sur l’enregistrement, le contrôle et l’autorisation des produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux, afin d’assurer leur qualité, leur sécurité et leur efficacité, outre le soutien à la recherche pharmaceutique et la surveillance des laboratoires de contrôle de qualité. M. Delih a, en outre, évoqué les perspectives de l’agence, notamment les efforts engagés par l’Algérie pour l’obtention de la certification du troisième niveau de maturité de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le renforcement de l’autonomie en matière de production locale, la numérisation des activités de l’Agence, ainsi que l’adaptation aux législations pertinentes et normes internationales en vigueur.
Lors du débat, les députés ont salué les efforts consentis par l’ANPP, abordant à cette occasion plusieurs préoccupations liées à la politique nationale du médicament, au soutien et à la promotion des produits pharmaceutiques fabriqués localement, mais aussi au renforcement du contrôle des médicaments et des dispositifs médicaux.
Les membres de la commission ont, par ailleurs, évoqué le renforcement de la coordination entre l’Agence et les autres secteurs concernés, la rareté des poches de sang et de certains médicaments sensibles, tout en proposant la mise en place de mécanismes proactifs pour prévoir les pénuries de médicaments, l’élargissement du réseau des antennes de l’agence à travers les différentes régions du pays, notamment dans le Sud, l’organisation du marché de l’importation, en particulier en matière de dispositifs médicaux, ainsi que la contribution de la numérisation à l’accélération du traitement des dossiers et à la facilitation des procédures, selon la même source.
