L’Organe national de la protection et de la promotion de l’enfance (ONPPE) a annoncé une évolution majeure dans son dispositif institutionnel avec la création d’une cellule de veille cybernétique, conformément à un texte réglementaire publié récemment au Journal officiel.
Selon l’ONPPE, cette nouvelle structure permettra d’insuffler une dynamique renforcée dans l’accomplissement de ses missions, notamment en matière de prévention, de signalement et de protection des enfants dans l’espace numérique.
Cette décision intervient dans le cadre du décret exécutif 25-309 du 16 novembre 2025, modifiant le décret de 2016 relatif à l’organisation de l’ONPPE.
Elle répond directement aux orientations de la Présidence de la République, qui appelle à la mise en place d’un mécanisme national dédié à la protection de l’enfance dans l’environnement cybernétique, devenu un espace où les risques se multiplient.
Pour l’Organisme, cette cellule représente une avancée importante, permettant une prise en charge plus rigoureuse, plus rapide et plus efficace des situations nécessitant intervention.
Elle contribuera à améliorer la coordination entre les départements ministériels, les organismes publics et les acteurs de la société civile, afin de consolider un réseau national de protection adapté aux nouveaux défis numériques.
Dans un contexte où les usages numériques se généralisent, les enfants deviennent de plus en plus exposés aux dangers en ligne : cyberharcèlement, exploitation, manipulation, contenus nuisibles ou encore tentatives d’atteintes à leur sécurité.
La mise en place de ce dispositif constitue ainsi une réponse institutionnelle structurée et proactive.
L’ONPPE assure que la cellule de veille cybernétique permettra d’optimiser les outils existants, de renforcer les mécanismes de signalement, d’améliorer l’analyse des risques et d’assurer une surveillance continue de l’espace numérique.
Elle s’inscrit dans la vision d’un État protecteur, soucieux d’adapter ses dispositifs aux mutations technologiques rapides.
Avec cette mesure, l’Algérie franchit une étape décisive dans la consolidation de son architecture nationale de protection de l’enfance, en accordant une attention particulière à la dimension numérique, désormais indissociable des enjeux de sécurité et de bien-être des jeunes.
R.N
