Les trottoirs et les espaces publics se transforment à nouveau en zones de circulation ordonnée, après des années d’occupation anarchique qui avaient profondément dégradé la qualité de vie urbaine.
Cette reconquête spectaculaire n’a été rendue possible que grâce à l’intervention ferme des autorités locales et à une mobilisation renforcée autour d’une vision claire : rendre au domaine public son caractère souverain et le soustraire définitivement à la privatisation sauvage exercée par certains commerçants.
Pendant longtemps, cafés, locaux professionnels et terrasses informelles avaient envahi trottoirs et boulevards, étouffant l’espace de vie des citoyens et transformant les rues en obstacles permanents.
Les dérives s’étaient multipliées au fil des années, portées par un laxisme administratif et l’absence de contrôle strict.
Il suffisait de s’autoproclamer “maître des lieux” pour occuper indéfiniment l’espace public sans autorisation ni redevance.
L’arrivée du nouveau wali a marqué un changement radical.
En reprenant le dossier à la racine, il a lancé une opération d’envergure mêlant communication, pédagogie, concertation et fermeté.
Les commerçants ont été sensibilisés, les responsables locaux impliqués et la société civile mobilisée pour restaurer un cadre urbain apaisé.
Les actions de démantèlement se sont multipliées, ciblant progressivement toutes les formes d’occupation illégale.
Les résultats sont déjà visibles : des rues plus aérées, des trottoirs libérés, une circulation piétonne fluide et un sentiment partagé que la ville reprend vie.
Ce “retour à l’ordre urbain” ne constitue pas un simple nettoyage de façade, mais une véritable reprise en main de l’espace commun.
Oran renoue ainsi avec l’idée fondamentale selon laquelle l’espace public appartient à tous et ne peut être approprié par quelques-uns au détriment du bien collectif.
Cette reconquête ouvre une perspective nouvelle pour le développement urbain de la ville.
En rétablissant l’autorité réglementaire et en mettant fin à des pratiques devenues presque “normales”, les autorités créent les conditions d’une reconfiguration urbaine fondée sur l’équité, la transparence et le respect de la loi.
Les années de déclin dues à la prolifération anarchique laissent désormais place à un projet plus harmonieux, où l’espace public redevient un lieu de circulation, de rencontre et de respiration.
Oran amorce ainsi une transformation profonde, portée par une volonté politique affirmée et une implication renouvelée de l’ensemble des acteurs locaux.
La ville semble enfin tourner la page d’une décennie de désordre urbain pour réinventer un modèle qui place le citoyen au centre de la dynamique territoriale.
R.L
