L’élection de l’Algérie à la vice-présidence du Comité permanent du droit d’auteur et des droits connexes de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) pour la période 2026-2027 n’est pas un simple succès protocolaire.
Elle marque une avancée stratégique majeure pour le pays, pour le continent africain et pour l’ensemble des acteurs engagés dans la protection de la création intellectuelle.
En confiant cette responsabilité à Mehdi Delmi, Directeur général adjoint de l’Office national des droits d’auteur et droits voisins (ONDA), les États membres ont clairement reconnu la crédibilité, l’expérience et la compétence de l’Algérie dans un domaine devenu absolument vital : la propriété intellectuelle à l’ère numérique.
Cette élection intervient à un moment clé où le monde est confronté à des bouleversements technologiques rapides.
L’intelligence artificielle, les plateformes numériques, les nouveaux modes de diffusion culturelle et les droits des créateurs imposent aux organisations internationales de repenser les règles du jeu.
Dans ce contexte, siégé à la direction du Comité permanent du droit d’auteur et des droits connexes (SCCR), l’un des organes les plus influents de l’OMPI, confère à l’Algérie une place décisive dans l’élaboration des normes internationales qui définiront la protection de la création pour les années à venir.
Le soutien unanime du Groupe africain à la candidature algérienne révèle également la confiance accordée au pays pour porter la voix du continent dans les grandes discussions multilatérales.
Cette solidarité africaine n’est pas un hasard : elle reflète le rôle actif, constant et responsable joué par l’Algérie dans la défense des intérêts collectifs et dans la promotion d’une coopération culturelle équilibrée, fondée sur la reconnaissance et la valorisation des talents africains.
À travers cette élection, l’ONDA se voit conforté dans sa mission et dans les efforts qu’il mène depuis des années pour moderniser la gestion des droits d’auteur, protéger les créateurs et encourager l’économie culturelle nationale.
L’Office n’a pas manqué de saluer l’appui déterminant de la Mission permanente d’Algérie à Genève, dont l’engagement a permis de porter haut la voix du pays et de consolider sa présence au sein des grandes institutions internationales.
Dans son nouveau rôle, Mehdi Delmi aura la responsabilité de faciliter le dialogue entre les États membres et de contribuer à bâtir les consensus nécessaires pour faire avancer les dossiers complexes du Comité.
Une mission délicate mais essentielle, qui exige à la fois rigueur, diplomatie et vision stratégique.
L’Algérie a démontré qu’elle possède toutes ces qualités.
Ce succès n’est donc pas uniquement institutionnel : il s’inscrit dans une dynamique nationale ambitieuse, tournée vers la promotion des industries culturelles et créatives, la protection des œuvres et des artistes, et l’ouverture sur une coopération internationale plus forte et plus constructive.
La vice-présidence algérienne du SCCR représente un signal fort : celui d’un pays qui avance, qui assume ses responsabilités et qui s’affirme comme un acteur incontournable dans le débat mondial sur la propriété intellectuelle.
Un choix qui honore la diplomatie algérienne, valorise ses compétences et ouvre de nouvelles perspectives pour l’ensemble du secteur culturel.
REDACTION
