L’Université des sciences et de la technologie d’Oran Mohamed Boudiaf a organisé ce dimanche une journée de sensibilisation et de prévention entièrement consacrée au VIH/SIDA, une initiative qui s’inscrit dans les orientations du recteur, Pr Hamou Ahmed, en collaboration étroite avec les équipes médicales de l’EHU.
Cette action, portée par la faculté des sciences de la nature et de la vie, marque un moment fort de mobilisation citoyenne et scientifique au sein du campus.Dès l’ouverture des travaux à la salle de conférence SNV, les organisateurs ont rappelé les enjeux sanitaires mondiaux liés au VIH ainsi que la nécessité de briser les tabous qui entravent encore la compréhension et la prévention de cette maladie.
Une vidéo introductive, spécialement préparée pour l’événement, a permis d’immerger les participants dans les défis actuels, tout en rappelant l’importance de l’information juste, de la vigilance et du dépistage régulier.Une série de conférences animées par des médecins spécialistes de l’EHU a ensuite rythmé la journée.La première intervention a porté sur l’épidémiologie du virus, en mettant l’accent sur son évolution, ses modes de propagation et les données les plus récentes à l’échelle internationale et nationale.
Les intervenants ont souligné les progrès accomplis mais aussi les défis persistants, notamment en matière de dépistage précoce et de suivi thérapeutique.La deuxième communication s’est attachée à déconstruire les idées reçues qui entourent encore le VIH/SIDA, un travail essentiel pour réduire la stigmatisation qui touche les personnes vivant avec le virus.
Les experts ont insisté sur le rôle crucial de la sensibilisation dans les milieux universitaires, où les jeunes doivent être les premiers acteurs de la prévention.Une autre intervention a porté sur la prise en charge des hommes séropositifs dans les contextes de procréation médicalement assistée, un domaine en pleine évolution qui ouvre de nouvelles perspectives pour les couples concernés.
À travers ce programme dense, l’USTO renforce sa place en tant qu’institution engagée dans la promotion de la santé publique, de l’information scientifique et de la responsabilité collective.En invitant étudiants, enseignants et personnels à participer activement, l’université réaffirme que la connaissance et le dépistage demeurent les piliers essentiels pour freiner la propagation du VIH.
R. L.
Un congrès international qui redéfinit la lutte contre le diabète
Près de 600 spécialistes venus d’Algérie et de plusieurs pays étrangers se sont donné rendez-vous ce week-end à Oran pour participer au 10e congrès international consacré à la lutte contre le diabète et aux maladies cardiovasculaires.
Organisée à l’hôtel Le Bey par l’Association des médecins spécialistes indépendants d’Oran, cette rencontre scientifique majeure se positionne comme un carrefour d’échanges, de savoirs et de réflexions autour de pathologies qui restent parmi les plus meurtrières au monde.
Placé sous le thème de l’actualisation des connaissances et des avancées thérapeutiques, l’événement réunit endocrinologues, cardiologues, chercheurs, nutritionnistes et praticiens hospitaliers autour d’un programme dense comprenant conférences plénières, ateliers interactifs et débats scientifiques approfondis.
Cette diversité d’expertises reflète la volonté des organisateurs de créer une synergie entre disciplines pour mieux comprendre les mutations rapides des maladies métaboliques et cardiovasculaires, notamment dans un contexte où le diabète connaît une progression préoccupante en Algérie et au Maghreb.
Au cœur des échanges, les intervenants explorent les dernières avancées en matière de protocoles de prise en charge, les innovations thérapeutiques émergentes et les stratégies ciblées visant à renforcer le diagnostic précoce.
Les spécialistes insistent particulièrement sur les facteurs aggravants que sont l’obésité, la sédentarité et la prédisposition génétique, autant d’éléments qui nécessitent une vigilance accrue et des approches modernisées.
L’un des points forts de ce congrès réside dans la volonté de mettre l’accent sur la prévention, un volet encore insuffisamment intégré dans les routines médicales et dans la culture sanitaire du public.
Les experts rappellent que la sensibilisation, l’éducation thérapeutique et l’accompagnement des patients constituent des leviers essentiels pour réduire l’incidence des complications graves.
Selon les responsables de l’association organisatrice, la tenue régulière de ce rendez-vous international illustre l’engagement croissant des praticiens algériens à s’inscrire pleinement dans une dynamique scientifique mondiale.
Pour eux, ce congrès n’est pas seulement un espace de formation continue, mais un véritable laboratoire d’idées et de coopération, où se tissent des partenariats porteurs pour l’avenir de la santé publique en Algérie.
En réunissant autant d’experts, Oran confirme son statut de pôle scientifique incontournable et d’acteur engagé dans la lutte contre les maladies chroniques.
R. R.
