Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique franchit un nouveau pas dans la modernisation du système universitaire en annonçant l’organisation, du 20 au 31 janvier 2026, d’un concours national d’accès au troisième cycle (doctorat) intégralement numérisé.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du renforcement des écoles doctorales et de la promotion d’une recherche scientifique fondée sur l’excellence, l’innovation et la coopération interuniversitaire.
Selon le communiqué rendu public mardi dernier, cinq grandes universités à travers le pays ont été retenues pour accueillir ce concours national : l’Université de Sétif 1, l’Université des Sciences et de la Technologie Houari-Boumediene (USTHB), l’Université de Tlemcen, l’Université d’Annaba et l’Université de Sidi Bel Abbès.
Elles seront appuyées par treize écoles supérieures et deux centres de recherche, mobilisés pour garantir la qualité scientifique et la crédibilité du processus de sélection.
Le ministère a annoncé l’ouverture de 706 places pédagogiques, réparties sur 18 spécialités, couvrant un large spectre de domaines scientifiques.
Ce volume constitue un signal fort adressé aux étudiants-chercheurs désireux de s’engager dans une carrière académique et de contribuer à la production de connaissances en Algérie.
Fait marquant : le concours se déroulera exclusivement via le système d’information intégré PROGRES, confirmant ainsi la volonté des pouvoirs publics d’intégrer pleinement la numérisation dans la gestion des parcours universitaires.
La procédure d’inscription et de confirmation des choix sera ouverte du 13 au 22 décembre 2025 sur la plateforme officielle dédiée.
Cette dématérialisation vise à renforcer la transparence, la fluidité administrative et l’égalité d’accès.
À travers ce dispositif rénové, le ministère entend inscrire les écoles doctorales dans une dynamique de développement cognitif, encourager les partenariats scientifiques et favoriser l’émergence d’une nouvelle génération de chercheurs algériens capables de répondre aux enjeux actuels et futurs de l’innovation.
R.N
