La vice-présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Selma Malika Haddadi, a brillamment conclu un accord de paix historique en Éthiopie, démontrant le rôle croissant de l’Algérie comme acteur majeur de la diplomatie africaine. Cet accord, qui scelle la fin des hostilités entre la région d’Amhara et l’Organisation populaire Fano d’Amhara, est le fruit de mois de négociations menées sous l’égide de l’Union africaine et de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), et reflète la détermination de Mme Haddadi à instaurer une paix durable. Dans ses déclarations, Selma Malika Haddadi a salué la signature de cet accord comme un « jalon crucial » pour l’Éthiopie et pour tout le continent africain, soulignant que le dialogue et la réconciliation demeurent les seules voies capables de résoudre les conflits. « Chaque accord de paix nous rapproche de notre objectif de faire taire les armes en Afrique », a-t-elle déclaré, rappelant la vision panafricaine de l’Union africaine et la nécessité de privilégier les solutions africaines aux défis africains. L’accord a été accueilli avec enthousiasme par les parties signataires.
Le chef de l’administration locale d’Amhara, Arega Kebede, a qualifié cette journée de « jour historique de paix » et a insisté sur l’importance de cette entente qui « ne connaît ni vainqueur ni vaincu » et qui apporte un « soulagement significatif aux populations éprises de paix ». De son côté, le capitaine Masresha Sete, représentant l’Organisation populaire Fano d’Amhara, a estimé que le succès de cet accord repose sur la sagesse du dialogue et de la négociation, mettant en avant la valeur d’un règlement pacifique des différends comme preuve de maturité politique et non comme un signe de faiblesse. Le rôle de la vice-présidente de la Commission de l’UA a été déterminant. Sa capacité à convaincre les deux parties à s’asseoir à la même table et à négocier dans un esprit constructif démontre non seulement son expertise diplomatique, mais aussi la crédibilité de l’Algérie en tant que médiateur continental.
Cette réussite illustre la volonté de l’Algérie de promouvoir une diplomatie fondée sur la clarté, la fraternité africaine et l’efficacité, loin de tout marchandage ou compromis fragile. Pour Selma Malika Haddadi, la signature de cet accord dépasse le cadre régional. Elle représente une avancée significative vers la stabilité en Afrique et montre que l’Union africaine, lorsqu’elle est conduite par des leaders engagés et visionnaires, peut imposer des solutions durables à des crises complexes. À travers ce succès, l’Algérie réaffirme son rôle actif sur le continent, démontrant que le dialogue et la diplomatie peuvent devenir les leviers principaux de la paix et de la réconciliation, tout en inspirant d’autres pays africains à adopter des stratégies similaires.
R.I
