La capitale se prépare à vibrer au rythme du cinéma mondial avec le lancement, ce mardi, de la 12ᵉ édition du Festival international du film d’Alger (FIFA), un rendez-vous culturel devenu incontournable pour les cinéastes, les critiques et les passionnés du septième art.
Initiée par l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), cette manifestation s’affirme comme un grand espace d’expression artistique, de dialogue et de découverte, où l’Algérie confirme sa volonté de renforcer sa présence dans le paysage cinématographique international.
Cette nouvelle édition, qui s’annonce dense et inspirante, met au programme des projections inédites, des rencontres professionnelles, des ateliers spécialisés et des espaces de réflexion réunissant des réalisateurs, producteurs, techniciens et acteurs venus d’horizons divers.
Le FIFA ambitionne d’offrir aux publics algériens une immersion dans les différentes tendances cinématographiques contemporaines, tout en valorisant des œuvres qui portent un regard singulier sur le monde, ses tensions, ses espoirs et ses imaginaires.
À travers cette édition, l’AARC réaffirme son objectif de promouvoir les talents émergents et de soutenir la création cinématographique nationale.
Plusieurs jeunes réalisateurs algériens y dévoileront leurs productions, qu’il s’agisse de documentaires, de courts métrages ou de films de fiction.
Ces œuvres, souvent marquées par une grande sensibilité sociale et un ancrage profond dans le vécu des nouvelles générations, accompagnent l’évolution d’un cinéma algérien qui tente de se réinventer, de se moderniser et de se reconnecter à son public.
Le festival se veut également un carrefour régional, où l’Algérie consolide son rôle de plateforme culturelle ouverte sur l’Afrique, le monde arabe et la Méditerranée.
Des films issus de pays voisins et de cinémas émergents y sont mis à l’honneur, permettant la rencontre de sensibilités artistiques variées.
Cette dimension internationale nourrit un dialogue fécond entre les visions du Nord et du Sud, enrichissant la programmation d’un festival qui ne cesse de gagner en maturité et en visibilité.
Outre les projections, cette 12ᵉ édition propose un volet professionnel renforcé, destiné à encourager les collaborations, la coproduction, l’échange d’expertises et la formation.
Des maîtres de conférence, des formateurs spécialisés et des professionnels reconnus animeront des tables rondes et ateliers thématiques portant sur les nouveaux modes de production, les mutations technologiques, l’écriture de scénarios, la réalisation ou encore la distribution.
L’objectif est clair : accompagner la montée en compétence de la nouvelle génération de cinéastes algériens et favoriser leur intégration dans les réseaux internationaux.
Le public, fidèle au rendez-vous, bénéficie d’une programmation généreuse et variée.
Les organisateurs ont veillé à rendre l’accès aux projections plus large, en impliquant plusieurs salles et institutions culturelles de la capitale afin d’offrir une expérience cinématographique accessible, conviviale et immersive.
Le festival mise sur la proximité, en donnant à voir des films qui font écho aux réalités sociales et aux sensibilités des spectateurs algériens.
Le FIFA ne se limite pas à célébrer des œuvres : il rend hommage aux figures emblématiques du cinéma algérien et international, dont les contributions ont marqué la mémoire collective et inspiré de nouvelles générations de créateurs.
Ces hommages rappellent l’importance de préserver le patrimoine cinématographique, tout en encourageant une vision résolument tournée vers l’avenir.
Avec cette 12ᵉ édition, Alger confirme son ambition de devenir une scène culturelle majeure où se croisent les talents du monde entier.
Le Festival international du film d’Alger s’impose comme une véritable respiration artistique pour la capitale, un espace d’échange où se dessine le cinéma de demain, nourri par des voix diverses, audacieuses et créatives.
R. C.
