El Kantra, village perché au cœur de la commune de Larbaa N’aith Irathen, à 27 km de Tizi Ouzou,
a une fois de plus brillé par la réussite de l’événement traditionnel Lawziaâ.
Bien au-delà d’une simple fête, cette célébration a permis aux habitants du village de se retrouver, de renforcer les liens communautaires et de raviver la mémoire des années phares du village, quand il était guidé par le comité des sages – Zi Arabe, Zi Mohand, Zi Ravah, Zi Lhocine et l’ami Said, paix à leurs âmes – dans les années 1970.
La tradition de réunir tous les enfants du village, de partager équitablement un veau dans un esprit de solidarité et de communion, a été magistralement reprise par les jeunes du village.
Sous la houlette d’Ali et Lounes, épaulés par leurs pairs, l’événement a offert des moments forts, colorés et empreints des valeurs qui ont toujours distingué la Kabylie.
La cour de la mosquée M’Hand ou Thabet a résonné de rires et de joie.
Hier samedi, Lawziaâ a redonné vie à une tradition qui n’avait pas été célébrée depuis deux ans.
Chaque famille a pu recevoir sa part de viande, apportant un immense bonheur aux anciens et anciennes, nombreux à avoir été touchés par cette attention.
Placée sous le signe de la cohésion et de la fraternité, la fête a été un véritable rendez-vous d’union et de convivialité, marqué par la joie, les sourires et l’harmonie.
« Nous espérons que cette fête connaîtra un succès grandissant et deviendra un rendez-vous incontournable dans l’histoire de notre village révolutionnaire », a déclaré Fernane Ali, tout en remerciant les bienfaiteurs pour leur contribution.
Lawziaâ à El Kantra n’est donc pas seulement un événement festif, mais un symbole de résilience, de mémoire et de solidarité qui continue d’animer le cœur des habitants de ce village kabyle.
Par F. Yanis
