Coupe du Monde 2026 : Les Fennecs dans le Groupe J, cap sur Kansas City,San Francisco et Arlington

dknews
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Après quinze ans d’absence, l’Algérie fait son grand retour dans l’arène planétaire de la Coupe du Monde, inscrivant pour la cinquième fois son nom sur la liste des participants.

Les Fennecs, sous la conduite de leur capitaine Riad Mahrez et de l’entraîneur Petkovic, évolueront dans le Groupe J aux côtés de l’Argentine, de l’Autriche et de la Jordanie, avec pour objectif clair de franchir la phase de groupes et d’atteindre au moins le deuxième tour, comme en 2014, voire de faire encore mieux.
Le nouveau format de la compétition, qui porte le nombre de participants de 32 à 40, offre de nouvelles perspectives.
Les deux premiers de chaque poule se qualifieront directement pour les 1/16ᵉ de finale, tandis que huit autres équipes seront repêchées parmi les meilleurs troisièmes.
Cette configuration permet aux Verts d’aborder la compétition avec des ambitions réalistes, mais exigeantes, et un esprit combatif intact.
Le tirage au sort a réservé aux Algériens un groupe équilibré et surprenant, presque théâtral dans sa dramaturgie : la Jordanie, « l’adversaire abordable », l’Argentine de Messi, « la brute », et l’Autriche, « le truand ».

Trois styles, trois histoires et trois défis pour les Fennecs.
La Jordanie, dont le football rappelle celui des nations du Moyen-Orient, représente l’adversaire le plus accessible.
Discipline tactique et organisation sont ses principaux atouts, mais à un niveau globalement inférieur à celui des géants du continent sud-américain et européen.
Les Verts connaissent bien cette zone, et les récents matchs amicaux contre l’Arabie saoudite ont fourni des enseignements précieux pour préparer ce duel.
L’Algérie pourrait même affronter à nouveau une sélection de cette région au printemps ou en début d’été pour parfaire sa préparation.
Le second adversaire, l’Argentine de Lionel Messi, incarne le défi majeur.
Même si la star argentine n’est plus au sommet de sa gloire, sa capacité à décider un match en une fraction de seconde reste intacte.
Le choc contre l’Albiceleste, première rencontre du Groupe J, constitue une ouverture prestigieuse mais exigeante, et rappelle l’amical de 2007 à Barcelone où Messi avait croisé pour la première fois l’équipe nationale algérienne.
La Fédération algérienne de football pourrait programmer un match de préparation contre une sélection sud-américaine, comme le Brésil, afin de s’immerger dans le style de jeu latino-américain fondé sur la vitesse, la technique et la créativité.

Enfin, l’Autriche, surnommée « le truand », renvoie à un épisode douloureux de l’histoire algérienne : le fameux « match de la honte » de Gijón, en 1982, où Autriche et Allemagne de l’Ouest avaient sciemment neutralisé le jeu pour s’assurer la qualification, éliminant l’Algérie.
Quarante-quatre ans plus tard, le contexte est purement sportif, mais le football autrichien reste un adversaire sérieux, basé sur la puissance physique, la rigueur tactique et l’intensité.
Petkovic et son staff ont bien conscience qu’il faudra préparer l’équipe à ce type de confrontation exigeante.
Pour ce Mondial nord-américain, les Fennecs évolueront dans trois villes différentes, avec un calendrier serré et stratégique : Kansas City, San Francisco et Arlington accueilleront les matchs du Groupe J.
La première rencontre se jouera face à l’Argentine, le 16 juin 2026, au stade de Kansas City et Santa Clara.
Le 22 juin, les Verts affronteront la Jordanie à Dallas et Santa Clara, avant de conclure la phase de groupes contre l’Autriche le 27 juin, à Kansas City et Dallas.
Un mois de football intense attend donc les Algériens, qui devront faire preuve de concentration, de régularité et d’une adaptation rapide aux différents styles de jeu et aux conditions climatiques.
Avec ce tirage et ce calendrier, les enjeux sont multiples.
La phase de groupes représentera un test de cohésion, de gestion physique et de stratégie tactique.
Pour l’Algérie, chaque match est une occasion de briller sur la scène mondiale, de montrer la progression de son football et d’affirmer que les Fennecs peuvent rivaliser avec les grandes nations, tant au niveau technique que mental.
L’objectif est clair : franchir le premier tour et s’inscrire dans l’histoire du Mondial 2026.
Avec Mahrez et ses coéquipiers, la génération actuelle de l’équipe nationale a les moyens de dépasser les performances passées et de laisser une empreinte durable sur cette compétition.
La phase de groupes sera le théâtre de confrontations passionnantes, et les fans algériens attendent avec impatience de voir leurs héros réécrire l’histoire du football national sur la scène internationale.
F.Y

Par F. YANIS

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