Défections en cascade au sein du « MAK »: Révélations explosives sur une organisation instrumentalisée contre l’Algérie

dknews
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L’organisation terroriste dite « Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie » (MAK) traverse une crise interne sans précédent, marquée par une vague de défections de cadres dirigeants et de membres influents du prétendu « gouvernement provisoire kabyle ». Ces départs successifs, mis en lumière dans un documentaire diffusé lundi soir par la Télévision algérienne sous le titre « S’affranchir de l’organisation terroriste MAK », exposent au grand jour l’ampleur de l’instrumentalisation de ce groupe par des cercles marocains et sionistes visant à fragiliser l’État algérien, à menacer son unité nationale et à porter atteinte à la cohésion de son tissu social. Les témoignages des dissidents, qui ont récemment bénéficié de l’initiative de la main tendue décidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, tracent un tableau accablant d’une organisation infiltrée, financée et orientée par des puissances étrangères hostiles.

 Le documentaire, nourri d’images, d’archives et de récits circonstanciés, dévoile des plans subversifs, des réseaux d’influence et des mécanismes de financement destinés à alimenter une campagne de déstabilisation ouverte contre l’Algérie. Au cœur de ces révélations, les propos de Zahir Benadjaoud, ancien haut cadre du MAK, apparaissent comme un véritable tournant. Ayant quitté l’organisation dès 2016, il affirme que le point de rupture fut l’annonce d’un projet d’envoi de combattants pour un entraînement militaire auprès de l’entité sioniste. Ce qu’il décrit comme une « dérive extrémiste » a révélé, selon lui, le vrai visage de Ferhat Mehenni, dirigeant du mouvement, qu’il qualifie sans détour de « traître » ayant basculé vers un discours explicitement violent, relevant du terrorisme le plus dangereux. Benadjaoud insiste également sur le contraste saisissant entre les privilèges dont jouissent les enfants de dirigeants du MAK, bénéficiant d’investissements considérables en France, et les familles kabyles divisées, exploitées ou abandonnées par cette organisation qui se prétend porte-voix de leurs aspirations.

L’ancien cadre décrit par ailleurs une entité gangrenée par la corruption, obsédée par la fabrication d’une image artificielle de puissance. Campagnes de propagande, manipulation de faits, intoxication médiatique et scénarios montés de toutes pièces : le MAK, selon lui, excelle dans l’art de la désinformation. Il cite notamment des mises en scène prétendant une reconnaissance internationale, telles que des supposées rencontres au siège des Nations Unies, alors qu’il ne s’agissait que d’infiltrations opportunistes au sein de délégations marocaines d’associations. Même procédé pour une prétendue réception au Parlement français, immédiatement démentie. Plus grave encore, Benadjaoud révèle que la relation entre le MAK et les services marocains remonte à l’année 2000, lorsqu’une invitation officielle fut adressée à Ferhat Mehenni par Rabat, suivie de près par les événements du Printemps noir de 2001. Il affirme que le Maroc détient aujourd’hui plusieurs membres du MAK comme « otages politiques », utilisés pour faire pression sur l’organisation et renforcer son emprise.

Cette dépendance se traduit par une confusion interne, un climat de doute et d’agitation parmi les militants, notamment en raison des positions contradictoires de Mehenni, qui appelle par exemple au maintien du mouvement du Rif sous le drapeau marocain, révélant ainsi un alignement troublant avec l’agenda du Makhzen. Le documentaire intègre également un témoignage ancien du président du mouvement « Maroc de Demain », Mustapha Aziz, signataire d’un accord de coopération avec le MAK en 2024. Il y confessait avoir été missionné par les services de renseignement marocains pour mener des opérations clandestines en Afrique et en Europe dans le but de nuire aux intérêts algériens. Ce propos recoupe les déclarations de plusieurs dissidents, dont Idir Djouder, selon lesquels le Makhzen finance Ferhat Mehenni à hauteur de 250 000 euros par mois, tout en lui assurant d’autres sources de financement transitant au nom de son fils, possesseur d’investissements importants en France.

Un autre témoignage saisissant est celui de Mohand Belloucif, ancien « ministre chargé de la sécurité et de l’administration » au sein du pseudo gouvernement du MAK, qu’il avait rejoint en 2013. Son retour en Algérie, après dix ans d’éloignement, a été vécu comme une libération personnelle et une réconciliation avec sa famille et sa région. Belloucif explique avoir rompu définitivement avec le MAK en 2020 après avoir pris connaissance des projets inavoués du mouvement, conçus en collaboration avec des milieux étrangers dont l’objectif était de déstabiliser l’État algérien et de renverser ses institutions légitimes. Face à la multiplication des dérives internes et à la perte totale de confiance dans les dirigeants, plusieurs cadres, comme lui, ont compris que l’organisation les entraînait dans une voie dangereuse et sans issue. Il salue aujourd’hui les efforts des autorités algériennes et de ses représentations diplomatiques en France, qui facilitent le retour des repentis. Belloucif affirme, preuves à l’appui, que de nombreux membres du MAK s’apprêtent à faire défection pour bénéficier des mesures de la main tendue. Le même constat est partagé par Kamel Matoub, chargé autrefois d’organiser les manifestations et les marches du mouvement, qui souligne que l’organisation recrutait systématiquement toute personne en difficulté avec les autorités algériennes, exploitant leur détresse pour les instrumentaliser.

 Enfin, Noureddine Laarab, anciennement sous le coup de deux mandats d’arrêt internationaux avant de bénéficier de l’initiative de réconciliation, exprime sa gratitude envers l’État algérien et lance un appel solennel aux éléments encore enrôlés dans le MAK. Il les invite à se détourner de cette organisation qui, affirme-t-il, dissimule ses intentions destructrices derrière un discours pseudo-démocratique alors même qu’elle ne respecte aucune règle démocratique et propage des idées profondément subversives. Ces témoignages, croisés, cohérents et convergents, dressent le portrait d’un mouvement vidé de sa substance, infiltré par des agendas étrangers et abandonné par ses propres cadres. Ils révèlent surtout la pertinence et l’efficacité des mesures de réconciliation nationale mises en œuvre par le président de la République, qui offrent une voie de retour, de pardon et de réintégration à ceux qui ont été abusés ou manipulés.

À travers ces révélations, une certitude s’impose : le MAK, loin d’être une organisation porteuse d’un projet politique légitime, apparaît désormais comme un instrument au service de stratégies étrangères visant à fracturer la nation algérienne. Face à ces manœuvres, les défections en série témoignent non seulement de l’effondrement moral du mouvement, mais aussi de la solidité de l’État algérien et de l’attachement de ses enfants à l’unité nationale, à la stabilité et à la souveraineté du pays.

R.N

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