Le ministre de la Santé, M. Mohamed Seddik Ait Messaoudene, a reçu, au siège du ministère, son homologue biélorusse, M. Alexander Khodjaev, avec lequel il a passé en revue l’état des systèmes de santé des deux pays et les moyens de renforcer la coopération bilatérale, indique mercredi un communiqué du ministère. Cette rencontre, tenue mardi soir, s’inscrit dans le cadre du « renforcement des relations bilatérales entre l’Algérie et la Biélorussie dans le domaine de la santé », précise le communiqué.
A cette occasion, les deux parties ont souligné leur « volonté commune d’élargir les domaines de coopération bilatérale, conformément aux orientations des dirigeants des deux pays », ajoute la même source.
Dans ce cadre, les deux parties ont passé en revue « l’état de leurs systèmes de santé respectifs », en mettant en avant « les domaines d’intérêt commun ».
Les deux ministres ont également examiné « les besoins et priorités dans le domaine de la santé, notamment l’amélioration de la qualité de la prise en charge médicale des citoyens et le renforcement de l’efficacité des services de santé », ainsi que « les moyens d’établir un partenariat fructueux dans ce secteur ».
A ce propos, M. Ait Messaoudene a proposé « le renforcement de la coopération dans plusieurs spécialités médicales de pointe, telles que la chirurgie cardiaque pédiatrique, l’ophtalmologie et la neurologie », ainsi que « l’élargissement du recours à l’intelligence artificielle pour promouvoir les services de santé, le développement des pôles sanitaires et le soutien à la politique sanitaire axée sur la santé de proximité ».
Pour sa part, le ministre biélorusse de la Santé a exprimé son « intérêt pour le développement de la coopération sanitaire avec l’Algérie, notamment dans la gynécologie-obstétrique et la formation médicale », proposant « l’organisation de rencontres et de réunions par visio-conférence, ainsi que la programmation de visites de terrain mutuelles afin de renforcer la coordination et l’échange d’expertises de manière continue ».
A cette occasion, il a été décidé de mettre en place une commission mixte, composée des directeurs centraux du ministère de la Santé et de leurs homologues biélorusses, chargée d' »élaborer une feuille de route déterminant les domaines d’échange d’expertises et de connaissances, notamment dans les spécialités médicales de pointe ».
Cette commission sera également chargée d' »examiner les moyens de coopération dans les domaines de la numérisation et de la télémédecine », principalement dans l’imagerie et la radiologie médicales assistées par l’intelligence artificielle, dans le but de « généraliser ces technologies modernes et de les appliquer dans les régions éloignées et enclavées afin d’améliorer la prise en charge médicale », conclut le communiqué.
