La Protection civile a rendu public, lundi, un bilan alarmant qui rappelle une fois encore la vulnérabilité des citoyens face aux accidents de la circulation et aux dangers silencieux de l’intoxication domestique.
En l’espace de seulement vingt-quatre heures, six personnes ont perdu la vie et 208 autres ont été blessées dans divers accidents de la route à travers le pays.
Un chiffre lourd qui témoigne de l’ampleur persistante du phénomène et de son impact dramatique sur les familles.
La wilaya de M’Sila a enregistré le bilan le plus tragique, avec trois décès et trois blessés dans une violente collision entre un véhicule léger et un camion sur un chemin de wilaya relevant de la daïra de Khoubana.
Un choc brutal, symbole d’une situation routière où les comportements imprudents, l’état des routes et la surcharge des axes contribuent à multiplier les drames.
À ces accidents s’ajoute une série d’incidents domestiques liés au monoxyde de carbone, un danger invisible et particulièrement mortel. Une personne de 59 ans a été retrouvée décédée dans son domicile à Batna, suite à une intoxication au CO.
Par ailleurs, 29 autres personnes ont été sauvées in extremis dans plusieurs wilayas après avoir inhalé ce gaz toxique émanant d’appareils de chauffage ou de chauffe-eau installés dans des environnements inadéquats ou mal ventilés. La Protection civile, mobilisée en continu, a également procédé à l’extinction de cinq incendies d’origine urbaine ou diversifiée dans les wilayas d’Alger, Djelfa, El-Tarf, Skikda et Sidi Bel-Abbès.
Cette journée dramatique rappelle l’urgence de renforcer la prévention, la sensibilisation et la vigilance citoyenne.
La recrudescence des accidents routiers et la persistance des intoxications au monoxyde de carbone imposent une mobilisation collective et institutionnelle, tant pour protéger les vies que pour réduire ces drames récurrents.
R.N
