Le Sri Lanka traverse l’une des pires catastrophes naturelles de son histoire récente. Le cyclone Ditwah, qui a frappé l’Asie du Sud avec une violence exceptionnelle, a causé au moins 159 décès et fait 203 disparus dans l’île, selon un nouveau bilan des autorités de gestion des catastrophes.
Alors que la tempête s’est déplacée vers l’Inde, Colombo et plusieurs régions demeurent submergés sous des pluies torrentielles. Les inondations ont transformé des quartiers entiers de la capitale en zones impraticables, particulièrement le long du fleuve Kelani dont les berges sont entièrement débordées.
Face à l’ampleur de la situation, le président Anura Kumara Dissanayake a décrété l’état d’urgence, permettant un déploiement massif de l’armée pour soutenir les opérations de secours. Plus de 833.000 personnes ont été contraintes de quitter leurs habitations. Parmi elles, 122.000 sont actuellement hébergées dans des structures temporaires.
Les infrastructures subissent également de lourds dégâts : plus de 20.000 logements ont été détruits, et près d’un tiers de la population reste privée d’électricité et d’eau potable.
Le gouvernement a lancé un appel urgent à l’aide internationale pour faire face à cette crise humanitaire majeure.
Les autorités rappellent qu’il s’agit de la catastrophe naturelle la plus dévastatrice depuis 2017, année où inondations et glissements de terrain avaient causé la mort de plus de 200 personnes. Aujourd’hui encore, malgré l’éloignement du cyclone, le Sri Lanka lutte pour protéger ses populations, sauver des vies et engager les premières étapes d’une reconstruction qui s’annonce longue et difficile.
R.I
