Président de la République : Le choix de l’Algérie pour abriter la 1ère Conférence africaine sur la production locale de médicaments, confirme son leadership continental

dknews
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Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a indiqué, jeudi, que le choix de l’Algérie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour abriter la première édition de la Conférence ministérielle africaine sur la production locale de médicaments et autres technologies de santé, confirme son leadership au niveau africain dans le domaine de l’industrie pharmaceutique.

Dans une allocution, prononcée en son nom par le Premier ministre, M. Sifi Ghrieb, à l’ouverture de la Conférence ministérielle africaine sur la production locale de médicaments et autres technologies de santé, le président de la République a précisé que le choix de l’Algérie par l’Organisation mondiale de la santé pour abriter cette première édition « confirme son leadership au niveau africain dans le domaine de l’industrie pharmaceutique ».

Lors de cette cérémonie, qui s’est déroulée en présence de membres du Gouvernement, de hauts responsables de l’Etat, des représentants de plusieurs institutions et organismes nationaux et internationaux et du corps diplomatique africain accrédité en Algérie, ainsi que des ministres et représentants des secteurs de l’industrie pharmaceutique et de la santé de plus de 15 pays, le président de la République a expliqué que « le choix de l’OMS a été motivé par plusieurs considérations, dont les réalisations et les réformes opérées dans l’industrie pharmaceutique en Algérie et le saut qualitatif que connaît ce secteur ».

Il a rappelé, dans ce cadre, que l’Algérie détient plus d’un tiers des établissements pharmaceutiques en Afrique, avec près de 230 usines sur les 649 que compte le continent, en plus des nouveaux projets en cours de réalisation.

L’organisation de cette conférence intervient après le « succès retentissant » réalisé à Alger, en septembre dernier, à l’occasion de la tenue de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), qui a connu une « large participation » et a été couronnée par « la conclusion de contrats commerciaux et de partenariats d’investissement qui bénéficieront à tous les peuples de notre continent », a souligné le président de la République.

Renforcer les capacités de l’industrie pharmaceutique en Afrique pour assurer sa sécurité sanitaire

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a souligné, jeudi, l’importance de renforcer les capacités de l’Afrique dans le domaine de l’industrie pharmaceutique, notamment à travers la production locale de médicaments, pour assurer sa sécurité sanitaire.

Cela a été souligné dans une allocution prononcée en son nom par le Premier ministre, M. Sifi Ghrieb, à l’ouverture de la Conférence ministérielle africaine sur la production locale de médicaments et autres technologies de santé, au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal, en présence de membres du Gouvernement, de hauts responsables de l’Etat, des représentants de plusieurs institutions et organismes nationaux et internationaux et du corps diplomatique africain accrédité en Algérie, ainsi que des ministres et représentants des secteurs de l’industrie pharmaceutique et de la santé de plus de 15 pays.

« Il est inconcevable que le continent africain, qui est le centre des richesses et des compétences qui profitent à tous les pays du monde, pâtisse de la dépendance, en important de manière quasi-totale tous ses besoins sanitaires », a estimé le président de la République, soulignant que « les pays du continent ont un besoin urgent de produire localement les médicaments essentiels, les vaccins, les dispositifs médicaux et autres matières premières ».

« Il s’agit d’une des priorités souveraines du continent pour préserver la santé de ses populations, au regard des changements actuels et des facteurs qui menacent sa sécurité sanitaire », a soutenu le président de la République, faisant remarquer que les défis mondiaux actuels imposés par les transformations rapides et les facteurs géostratégiques, aux niveaux continental et international, ont accentué la pression sur les chaînes de financement et d’approvisionnement en médicaments et vaccins.

Le président de la République a, dans ce cadre, réaffirmé « l’attachement constant de l’Algérie aux principes de solidarité africaine et d’intégration régionale, conformément à sa vision visant à faire de l’Afrique un continent fort par sa souveraineté, uni par ses intérêts et intégré dans son développement ».

Il a indiqué que cette conférence, abritée par l’Algérie, et s’inscrivant dans le cadre de la Vision 2063 de l’Union Africaine (UA), contribuera grandement à la mise en œuvre de la Stratégie africaine pour les industries pharmaceutiques, qui vise à couvrir la majeure partie des besoins des peuples du continent en médicaments, vaccins et technologies de santé.

Il a en outre souhaité que cette conférence « marque un véritable tournant dans le processus de consolidation de la coopération africaine dans les domaines de la santé et de l’industrie, à travers la Déclaration d’Alger qui couronnera ses travaux » et qui servira de « charte pour les pays africains afin de renforcer la production locale de médicaments, en jetant les bases de partenariats concrets garantissant aux peuples de notre continent le droit aux médicaments, le droit à la santé et le droit au développement, afin que l’Afrique soit en mesure de produire ses médicaments, de garantir la santé de ses enfants et de réaliser sa souveraineté ».

Le président de la République a souligné, à cette occasion, que « le choix de l’Algérie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a été motivé par plusieurs considérations, dont les réalisations et les réformes opérées dans l’industrie pharmaceutique en Algérie et le saut qualitatif que connaît ce secteur », rappelant que l’Algérie détient plus d’un tiers des établissements pharmaceutiques en Afrique, avec près de 230 usines sur les 649 que compte le continent, en plus des nouveaux projets en cours de réalisation.

Le président de la République a, par ailleurs, affirmé que l’Algérie avait « choisi de faire de l’industrie pharmaceutique un secteur stratégique et une priorité nationale dans le processus de réalisation de la sécurité sanitaire, en y dédiant un ministère à part entière depuis 2020 et en mettant en œuvre des réformes structurelles profondes, comprenant le développement du cadre réglementaire, la facilitation de l’investissement et l’encouragement des partenariats, en sus du soutien à la recherche et au développement, ce qui a permis de porter le taux de couverture nationale en médicaments produits localement à plus de 80%, tout en se tournant davantage vers l’exportation vers les marchés africains ».

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