Une délégation de la Cour constitutionnelle participe, à partir de jeudi, à Addis-Abeba (Ethiopie), à la 4e rencontre juridique de la Conférence des juridictions constitutionnelles africaines (CJCA), a indiqué un communiqué de la Cour constitutionnelle.
« A l’invitation de la CJCA, en partenariat avec la Cour suprême d’Ethiopie, et chargés par la présidente de la Cour constitutionnelle, Mme Leila Aslaoui, les membres de la Cour, M. Bahri Saadallah et Mme Nait Kaci Wardia, participent aux travaux de » la 4e rencontre juridique de la CJCA, qui se tient du 27 au 30 novembre 2025 dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba », précise la même source.
Les participants à cette rencontre aborderont plusieurs thèmes dont « Le constitutionnalisme et la construction de l’Etat en Afrique ». M. Saadallah présentera, au nom de Mme Aslaoui, une intervention intitulée « Du constitutionnalisme traditionnel au constitutionnalisme moderne : le modèle algérien », mettant en avant le parcours du constitutionnalisme en Algérie
sur une période de six décennies, ayant abouti à un tournant décisif qui a jeté les bases de l’Etat de droit et encadré l’autorité par la Constitution, à travers le renforcement de la justice constitutionnelle, la création d’une Cour constitutionnelle et l’élargissement du champ des droits et libertés, en incluant les droits des générations futures ».
La 4e rencontre juridique de la CJCA a pour objectif « d’examiner le lien entre le constitutionnalisme et la construction de l’Etat dans les pays africains en mettant l’accent sur la manière dont les cadres constitutionnels contribuent à l’ancrage de la gouvernance démocratique et à la stabilité des institutions de l’Etat, à analyser le rôle des constitutionnalistes en matière de promotion de la démocratie, de souveraineté de la loi et des droits de l’Homme dans tous les pays africains », ajoute le communiqué.
Prennent part à cette conférence, « les cours constitutionnelles et les cours suprêmes africaines membres de la CJCA, et non africaines en qualité d’observateurs, ainsi que des organisations régionales et internationales, et des organisations de la société civile ».
Pour rappel, « la CJCA a été créée à l’initiative de l’Algérie, sur décision de l’Union africaine (UA) adoptée lors de la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement tenue du 25 au 27 juillet 2010 à Kampala (Ouganda), et couronnée par la naissance de la CJCA lors du congrès constitutif tenu les 7 et 8 mai 2011 à Alger, avec la participation de 25 tribunaux, conseils constitutionnels et cours suprêmes africains, conclut la même source.
