À l’approche de la CAN 2025, l’équipe nationale entre dans une phase décisive où les contours
de la liste finale se dessinent avec de plus en plus de clarté.
Les deux victoires en matchs amicaux « 3-1 face au Zimbabwe et 2-0 contre l’Arabie Saoudite » ont rassuré le staff technique, mais ont également révélé des tendances lourdes qui pourraient bouleverser l’avenir de plusieurs joueurs.
Parmi les premiers concernés figure Badreddine Bouanani. Son absence lors du dernier rassemblement n’a pas eu d’impact négatif sur le rendement collectif, ce qui laisse penser que ses chances de figurer dans la liste pour la CAN sont désormais très limitées.
Le jeune attaquant, pourtant prometteur, semble pour l’instant sorti des plans de Petkovic. Même incertitude pour le gardien Zakaria Bouhalfaya, dont la concurrence apparaît insurmontable.
Avec Luca Zidane, Alexis Guendouz et Oussama Benbot bien installés dans la hiérarchie, le portier du CS Constantine semble destiné à jouer un rôle important… mais plutôt en Coupe Arabe, où Madjid Bougherra compte sur lui comme gardien titulaire. La situation est encore plus délicate pour Youcef Atal.
Longtemps indiscutable, son manque de continuité physique a ouvert la voie à deux concurrents particulièrement convaincants : Samir Chergui et Rafik Belghali.
Titularisé lors des deux rencontres à Djeddah, Chergui a livré une prestation solide, tandis que Belghali a marqué des points en inscrivant un but. Les deux joueurs prennent une sérieuse avance et pourraient rebattre les cartes au poste de latéral droit. Sur le flanc gauche, la concurrence est tout aussi rude.
Jaouen Hadjam, régulier et performant, consolide sa place, alors que le retour de Rayan Aït Nouri renforce encore la densité du poste. Dans ces conditions, la présence de Mehdi Dorval à la CAN apparaît compromise, l’équipe ne pouvant raisonnablement convoquer trois latéraux gauches. La grande question reste néanmoins celle de Mohamed Amine Tougaï.
Longtemps considéré comme un pilier, il voit l’horizon s’obscurcir avec l’émergence affirmée de Zineddine Belaïd et la volonté du staff d’intégrer progressivement Ilyès Benkara, dont le potentiel impressionne.
Dans l’axe, Aïssa Mandi et Ramy Bensebaïni restent des incontournables pour Petkovic.
Enfin, le faible temps de jeu offert à des joueurs comme Yacine Titraoui, Ilan Kebbal ou encore Moncef Bekrar n’annonce rien de positif pour leurs chances de figurer dans la liste finale. À moins de quatre semaines du coup d’envoi, la dynamique est lancée : l’équipe nationale avance, les certitudes se renforcent, et certains éléments voient leurs espoirs se réduire. Le choix final s’annonce délicat… et déterminant pour les ambitions algériennes au Maroc.
R.S
