ALGER : « Théâtre à l’Université » inaugure une saison placée sous le signe du partenariat et de la créativité

dknews
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La capitale a vibré lundi soir au rythme de l’expression artistique universitaire, à l’occasion de l’ouverture officielle de la troisième saison du programme « Théâtre à l’Université », un rendez-vous devenu incontournable pour la jeunesse créative.
Organisée au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi, la cérémonie a réuni un large public composé d’étudiants, d’artistes, d’académiciens et de responsables des secteurs culturel et universitaire.
Les ministres de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Beddari, ont conjointement lancé cette nouvelle édition, en mettant en avant la nécessité d’un partenariat solide entre les deux secteurs.
Ce programme, salué par M. Beddari comme un « espace dynamique de découverte et d’expression pour les jeunes talents », vise à réaffirmer la place de l’université comme incubateur de créativité et non simple producteur de savoir académique.

Le ministre a souligné que cette initiative s’inscrivait pleinement dans la vision d’une université citoyenne, ouverte sur la culture et capable de former des profils complets, dotés d’esprit critique, d’initiative et de capacités d’expression. Mme Bendouda a pour sa part rappelé que le « Théâtre à l’Université » représente un véritable “levier intellectuel et éducatif”, développant chez l’étudiant des compétences essentielles telles que la confiance en soi, la communication et le travail d’équipe.
La ministre a annoncé l’élargissement du programme, avec l’augmentation des représentations dans les universités et centres culturels, ainsi qu’un renforcement des partenariats avec les associations et coopératives théâtrales du pays. La soirée inaugurale a été marquée par une exposition consacrée au théâtre universitaire et par la présentation de la pièce « Le dernier dîner », une œuvre écrite et mise en scène par le jeune Mohamed El Amine Chennah.
Sur scène, une troupe d’étudiants a livré une performance dense, immersive et fortement symbolique, explorant les thèmes de l’errance, du temps suspendu et de la quête de sens.
Produit par l’université Djilali-Liabès de Sidi Bel Abbès, ce spectacle relève du théâtre expérimental et a émergé d’ateliers encadrés par des professionnels du 4e Art.
Une entrée en matière forte, qui annonce une saison riche en découvertes et en créativité estudiantine.
R. C.

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