Malgré les progrès réalisés dans la lutte contre le virus de l’immunodéficience humaine « VIH/sida », la crise n’est pas finie, souligne le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, dans un message à l’approche de la Journée mondiale de lutte contre le sida, célébrée le 1er décembre de chaque année.
« Le nombre de décès liés au sida a diminué de plus de moitié.
Et les traitements sont plus accessibles que jamais.
Mais pour de nombreuses personnes dans le monde, la crise n’est pas finie », précise Antonio Guterres.
« Nous avons le pouvoir de transformer des vies et des destins, et de mettre fin à l’épidémie de sida une fois pour toutes », a-t-il affirmé, relevant que le nombre de nouvelles infections a chuté de 40 % depuis 2010, avec un recul de plus de la moitié du nombre des décès liés au sida.
Et les traitements sont plus accessibles que jamais.
Toutefois, déplore M. Guterres, « des millions de personnes n’ont toujours pas accès aux services de prévention et de traitement du VIH, en raison de leur identité, du lieu où elles vivent ou de la stigmatisation qu’elles subissent », alors qu’en parallèle, la réduction des ressources et des services « met des vies en danger et menace des acquis obtenus de haute lutte ».
Pour mettre fin au sida, le secrétaire général de l’ONU estime qu' »il faut donner des moyens d’action aux populations, investir dans la prévention et élargir l’accès au traitement pour toutes et tous ».
A cet égard, il appelle à « allier l’innovation à l’action et faire en sorte que de nouvelles solutions, telles que les traitements injectables, profitent à un plus grand nombre de personnes dans le besoin », et faire en sorte pour que « personne ne soit laissé pour compte ».
« Mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique d’ici à 2030?: cet objectif est à notre portée », conclut-il.
