Le ministre de la Santé, Mohamed Seddik Ait Messaoudene, a souligné, jeudi à Alger, l’importance d’élaborer une feuille de route nationale visant à promouvoir le bon usage des antimicrobiens.
Dans une allocution lue en son nom par le secrétaire général du ministère, Mohamed Talhi, lors d’un congrès organisé à l’occasion de la célébration de la Journée nationale et de la Semaine mondiale de lutte contre la résistance aux antimicrobiens, sous le thème « Agissons maintenant: protégeons notre présent, sécurisons notre avenir », M. Ait Messaoudene a mis l’accent sur la nécessité de placer la recherche scientifique et l’innovation au cœur de la stratégie nationale, au vu de leur rôle central dans la lutte contre ce défi mondial.
Le ministre a réitéré, à ce titre, l’engagement à mettre en œuvre le plan d’action national de lutte contre la résistance aux antimicrobiens, en soulignant l’importance de « la coordination et de la coopération entre les différents secteurs, dans le cadre d’une approche globale qui repose sur le principe « une seule santé » ».
De son côté, le président de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS), Pr Kamel Sanhadji, a mis en avant l’engagement de l’agence à accompagner les efforts du ministère de la Santé et de tous les acteurs, afin d’assurer une lutte efficace contre la résistance aux antimicrobiens.
Le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Algérie, M. Phanuel Habimana a, quant à lui, salué les efforts de l’Algérie dans la lutte contre la résistance aux antimicrobiens, des efforts qui « dénotent un engagement clair en faveur de la protection de la santé publique et du renforcement de la sécurité sanitaire nationale ».
Il a estimé que la mise en place par l’Algérie d’un système national de surveillance de la résistance aux antimicrobiens, se veut « un indicateur fort » traduisant ces efforts dans la gestion de ce défi mondial.
Quant au recteur de l’université des sciences de la santé et président de la Ligue arabe des pneumologues, Merzak Gharnaout, il a affirmé que « la lutte efficace contre la résistance aux antimicrobiens doit reposer sur un usage rationnel des antimicrobiens et une lutte efficace des infections, tout en renforçant la sensibilisation sanitaire pour prévenir ce phénomène ».
