administration pénitentiaire de la réinsertion : Conférence internationale à Alger sur « la formation et la qualification professionnelle dans les établissements pénitentiaires en soutien à la réinsertion des détenus

dknews
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Une conférence internationale sur « la formation et la qualification professionnelle dans les établissements pénitentiaires en soutien à la réinsertion des détenus » a été organisée hier à Alger, au cours de laquelle les voies et moyens de la réinsertion sociale des détenus ont été examinés.
S’exprimant à cette occasion, le Directeur général de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, Essaïd Zerb, a souligné la détermination de l’Etat à poursuivre le développement du système pénitentiaire national dans le respect des normes internationales en vigueur dans ce domaine.
Lors de cette conférence internationale, organisée en collaboration avec la Fondation allemande pour la coopération juridique internationale (IRZ), M. Zerb a précisé que le système pénitentiaire national vise à corriger le comportement des détenus, soulignant qu’un « programme individuel spécial est élaboré pour chaque détenu, avec des activités et des dispositions permettant de prendre en charge ses besoins psychologiques, sanitaires et sociaux d’une part, et d’améliorer ses qualifications académiques et ses compétences professionnelles et artisanales d’autre part ».

S’agissant des programmes de formation destinés aux détenus des établissements pénitentiaires, en prévision de l’après- libération, 36.339 détenus poursuivent, actuellement, leurs études par correspondance, dans les cycles moyen et secondaire, et 2.702 détenus dans l’enseignement universitaire. Parmi ces derniers, 2.629 sont en cycle de licence et 13 en master à distance, outre 60 détenus en enseignement universitaire en présentiel, sous le régime de semi-liberté.
Par ailleurs, 75.166 détenus poursuivent une formation professionnelle dans 162 spécialités, a ajouté le même responsable.
Dans le même sillage, M. Zerb a révélé la préparation d’une nouvelle génération de bracelets électroniques de fabrication algérienne, précisant que ce projet « est actuellement à un stade avancé, la finalisation de sa version étant prévue avant la fin de l’année ».

Il a rappelé que le bracelet électronique est une mesure décidée par le juge d’application des peines, en sa qualité de chef de la section d’application des peines. Il est utilisé dans le cadre de la libération des personnes définitivement condamnées, en tant qu’aménagement de peine, ou dans le cadre du contrôle judiciaire durant la phase d’instruction.
Le concerné doit se présenter tous les 15 jours pour signer dans le cadre du contrôle et du suivi, étant soumis à une surveillance électronique rigoureuse via le bracelet.
Pour sa part, la Directrice de la IRZ, Mme Angela Lummel, a affirmé la disposition de son organisme à renforcer la coopération entre les deux parties et l’échange d’expertises, saluant l’expérience algérienne en matière de réinsertion des détenus.

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