La Conférence ministérielle africaine sur la production locale de médicaments et de technologies de la santé se tiendra du 27 au 29 novembre à Alger, sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a indiqué jeudi le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri.
Lors d’une conférence de presse, M. Kouidri a précisé que cette première édition, organisée en coordination entre les ministères de l’Industrie pharmaceutique et de la Santé, et en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), permettra de « passer en revue les moyens de renforcer la production de médicaments en Afrique et de développer le secteur de la santé dans le continent ».
A travers l’organisation de cette rencontre continentale, l’Algérie « réaffirme son engagement à l’égard des principes de solidarité africaine et d’intégration régionale, conformément à la vision du président de la République, visant à faire de l’Afrique un continent fort par sa souveraineté, uni par ses intérêts et intégré dans son développement », a souligné le ministre.
La rencontre verra la participation de 15 pays représentés par leurs ministres, dont l’Egypte, l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Ethiopie, le Rwanda, la Tanzanie, le Zimbabwe, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Angola et l’Ouganda, en sus de 700 participants et de 400 experts, a fait savoir M. Kouidri.
Il a ajouté que cette rencontre continentale, s’inscrivant dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA), « entend contribuer efficacement à la mise en œuvre de la stratégie africaine des industries pharmaceutiques, qui vise à assurer un accès équitable et durable aux médicaments et aux technologies de la santé ».
La Conférence ministérielle africaine sur la production locale de médicaments sera sanctionnée par la Déclaration d’Alger, qui comprendra une série de recommandations visant à atteindre « l’intégration dans le domaine de l’industrie du médicament en Afrique », a indiqué le ministre.
Cette rencontre continentale « marquera un véritable tournant dans le processus de consolidation de la coopération africaine dans le domaine de la santé et de l’industrie pharmaceutique, en contribuant à jeter les bases de partenariats concrets garantissant aux peuples du continent l’accès aux médicaments, à la santé et au développement », a-t-il estimé.
