Conférence africaine des start-up, plateforme stratégique pour bâtir un écosystème propice à l’innovation en Afrique

dknews
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Le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, a affirmé, jeudi, que la Conférence africaine des start-up, dont la 4e édition se tiendra à Alger du 6 au 8 décembre prochain, « constitue une plateforme stratégique » à même de bâtir un écosystème propice à l’innovation sur le continent.

Lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation des détails de cette nouvelle édition, M. Ouadah a précisé que cet événement continental, placé sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, réaffirmera l’engagement de l’Algérie à soutenir l’innovation et l’entrepreneuriat à l’échelle africaine.

Placée sous le thème « Pour l’émergence de champions africains », cette 4e édition, qui se déroulera au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif Rahal, verra la présence d’un nombre important de visiteurs et de participants, dont 300 experts internationaux, 150 investisseurs, 200 exposants, ainsi que 40 délégations ministérielles.

Cette manifestation se veut un espace réunissant gouvernements, investisseurs, incubateurs et porteurs de projets, afin de favoriser la coopération, l’échange d’expériences et l’élaboration de politiques ambitieuses soutenant l’innovation et l’entrepreneuriat sur le continent africain.

Des critères « rigoureux » ont été adoptés dans la sélection des exposants, afin de garantir la qualité de l’événement, lequel offrira aux participants des opportunités d’accès aux marchés africains et mondiaux, ainsi que la possibilité d’obtenir des financements internationaux, a fait savoir le ministre, ajoutant que le principal indicateur de succès de cette édition sera le volume des investissements annoncés.

Soulignant que cette nouvelle édition intervient suite au « franc succès » de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), M. Ouadah a fait observer que l’Algérie entend, à travers cette conférence, consolider sa place d’acteur clé dans le développement d’une économie continentale fondée sur la connaissance et la technologie.

Le programme de cet événement comprend plusieurs activités, dont des conférences scientifiques, des tables rondes spécialisées autour de la recherche, de l’innovation, de la création de contenu, de la fintech et de l’Intelligence artificielle, ainsi qu’une exposition dédiée à la valorisation du potentiel de la jeunesse africaine dans le domaine de l’innovation.     

Le Rwanda sera l’invité d’honneur de cette édition, eu égard à « son leadership dans le domaine de l’innovation numérique », selon M. Ouadah, qui a estimé que la Conférence africaine des start-up traduit « l’ambition collective de bâtir un système africain solide et interconnecté fondé sur l’innovation ».

A cette occasion, le ministre a salué la création du Fonds de financement des start-up et des jeunes innovants en Afrique, au niveau de l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement, sur décision du président de la République, annoncée récemment à la clôture de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025).

Dans ce cadre, il sera procédé au financement de 30 start-up algérienne et d’autres pays africains, ayant pris part à l’IATF, et ce au cours de la 4e édition de la Conférence africaine des start-up, a indiqué M. Ouadah qui a fait état de l’adoption d’une feuille de route commune entre son département ministériel et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ainsi que l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement, afin d’assurer la mise en œuvre effective et efficace de cette décision et suivre sur le terrain ses résultats.

Au titre du programme de formation et de financement des étudiants africains inscrits dans les universités algériennes, un évènement leur sera dédié lors de la Conférence africaine des start-up, et ce dans le cadre « des efforts visant à renforcer l’esprit entrepreneurial et à transférer les expertises au sein de l’espace africain », ajoute le ministre.  

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