L’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza a fait 69.176 martyrs et 170.690 blessés, en majorité des femmes et des enfants, depuis le 7 octobre 2023, selon un nouveau bilan communiqué dimanche par les autorités sanitaires palestiniennes.
Les corps de sept martyrs ainsi que cinq blessés ont été transférés vers les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures, précise la même source, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.
Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 10 octobre, 241 Palestiniens sont tombés en martyrs et 619 autres ont été blessés, tandis que les corps de 528 martyrs ont été récupérés, a ajouté la même source.
Détresse humanitaire à Ghaza : l’OMS et l’OCHA tirent la sonnette d’alarme
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), ont alerté sur la grave détérioration des conditions sanitaires et de vie dans la bande de Ghaza, conséquence des restrictions imposées par l’entité sioniste à l’entrée des aides humanitaires.
Dans un communiqué, relayé samedi par des médias, l’OMS a indiqué qu' »environ 16 500 patients à Ghaza attendent toujours d’être évacués, pour recevoir des soins médicaux à l’étranger », affirmant que « des fournitures médicales sont prêtes à la frontière, mais ne peuvent entrer en raison des restrictions imposées » par l’armée sioniste.
Appelant à la réouverture urgente du point de passage de Rafah et de tous les autres points de passage, l’Organisation mondiale de la santé a souligné que « Rafah est un point d’entrée vital pour les évacuations sanitaires et un point d’entrée crucial pour les fournitures médicales à destination de Ghaza ».
De son côté, l’OCHA a confirmé, dans un communiqué repris par des médias, que « des centaines de milliers de familles dans la bande de Ghaza font face à l’arrivée de l’hiver sans protection ni abri sûr ».
Elle a noté que « seulement 4 % des terres agricoles de la bande de Ghaza restent cultivables, compte tenu des destructions massives causées par l’offensive (sioniste) en cours ».
Pour rappel, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) avait mis, récemment, en garde contre une catastrophe humanitaire et agricole sans précédent dans la bande de Ghaza, dévastée par plus de deux ans d’agression génocidaire sioniste.
L’organisation a confirmé dans son rapport annuel que « moins de 5 % des terres agricoles restent cultivables, après que plus de 80 % des zones cultivées ont été détruites par les bombardements (sionistes) contre l’enclave palestinienne ».
