Au Salon international du livre d’Alger (SILA 2025), la Palestine a brillé par un stand vibrant d’émotion, de fraternité et de culture.
Invitée d’honneur de cette 28ᵉ édition, elle a offert au public algérien un voyage au cœur de sa mémoire et de son identité à travers une collection d’ouvrages où la littérature se mêle à l’histoire, à la poésie et à la résistance.
Cette présence forte et symbolique traduit l’attachement indéfectible entre deux peuples unis par la liberté, la dignité et la mémoire.
Notre journaliste a eu un entretien exclusif avec Seif Eddine El Astal, représentant de l’ambassade de l’État de Palestine à Alger, qui a partagé avec émotion la portée de cette participation.
Selon lui, la présence palestinienne au SILA 2025 « n’est pas une simple exposition de livres, mais un acte de continuité culturelle, une manière de préserver la mémoire à travers la parole écrite, et un témoignage de la vitalité d’un peuple qui résiste par la culture ».
Dans une atmosphère chaleureuse, le pavillon palestinien a captivé des centaines de visiteurs séduits par la richesse et la diversité des œuvres présentées : romans, essais historiques, recueils de poésie et ouvrages patrimoniaux qui racontent l’âme d’une nation.
« La culture palestinienne est un flambeau qui éclaire notre identité et garde vivante la conscience de notre peuple », a confié M. El Astal, soulignant que la littérature demeure un outil essentiel pour transmettre aux générations futures la vérité de la Palestine et la beauté de son héritage.
Il a également salué la fidélité et la solidarité de l’Algérie, rappelant les liens historiques et fraternels entre les deux nations. « L’Algérie a toujours soutenu la cause palestinienne, non seulement politiquement, mais aussi culturellement. Ce salon est une preuve vivante de cette amitié profonde qui lie nos peuples depuis des décennies », a-t-il ajouté avec reconnaissance.
Le pavillon palestinien, malgré les difficultés rencontrées par les éditeurs et écrivains en raison des destructions de bibliothèques et de maisons d’édition dans les territoires occupés, témoigne d’une volonté inébranlable de défendre la culture comme moyen de survie et d’affirmation identitaire.
Les visiteurs ont pu découvrir des œuvres de grands auteurs palestiniens comme Mahmoud Darwich et, mais aussi de jeunes voix prometteuses qui racontent la Palestine contemporaine avec audace et émotion.
Pour M. El Astal, « chaque livre présenté ici est une pierre dressée contre l’oubli, un souffle de vie qui transcende les frontières et porte un message universel de paix et d’espoir ».
Il estime que le SILA constitue une plateforme exceptionnelle de dialogue et d’échange culturel, permettant de tisser des ponts entre les peuples à travers la littérature. Au-delà de l’exposition, la participation palestinienne s’est distinguée par plusieurs activités culturelles : lectures poétiques, signatures d’ouvrages et débats autour du rôle de la culture dans la préservation de la mémoire nationale.
Les visiteurs algériens ont exprimé une grande admiration pour la profondeur et la sincérité de cette présence, perçue comme un cri d’amour pour la liberté et un hymne à la vie. La Palestine, par sa voix et ses mots, a transformé le SILA 2025 en une scène de fraternité, de partage et de lumière.
À Alger, elle n’a pas seulement présenté des livres « elle a transmis une part d’âme, une flamme qui continue d’éclairer la conscience collective du monde arabe ».À travers cette participation émouvante et inspirante, la Palestine a rappelé que la culture reste la plus noble des résistances, celle qui fait vivre la mémoire, élève les esprits et unit les peuples autour des valeurs universelles de liberté, de dignité et d’humanité.
R.C
