Le ministre de la Poste et des Télécommunications, Sid Ali Zerrouki, a mis en lumière, mardi à Cape Town (Afrique du Sud), l’expérience pionnière de l’Algérie en matière de transformation numérique, lors du Sommet mondial sur les infrastructures publiques numériques, qui se tient du 4 au 6 novembre.
Cet événement international, réunissant dirigeants, experts et acteurs du numérique venus des quatre coins du globe, constitue une plateforme d’échanges sur les stratégies et les réussites des pays engagés dans la modernisation technologique.
Intervenant lors d’une session de haut niveau intitulée « Des politiques à l’exécution : les infrastructures publiques numériques qui transforment les nations », M. Zerrouki a exposé la vision ambitieuse de l’Algérie, fondée sur une approche intégrée et souveraine du développement numérique.
Il a souligné que la construction d’infrastructures numériques modernes n’était pas un simple slogan, mais un choix stratégique guidé par la volonté de garantir un accès équitable et durable aux services publics à l’ensemble des citoyens. Le ministre a mis en avant les avancées notables réalisées par l’Algérie dans la modernisation du réseau postal et des télécommunications, la création de plateformes numériques nationales et le renforcement de l’inclusion numérique.
Ces initiatives, a-t-il précisé, traduisent la détermination du pays à bâtir un écosystème numérique solide, sécurisé et au service de la performance économique autant que du bien-être social.
Saluant la vision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, M. Zerrouki a rappelé que la transformation numérique s’inscrit au cœur des priorités nationales, portée par une volonté politique affirmée en faveur de la souveraineté technologique, de la transparence administrative et du développement durable.
Le ministre a également insisté sur la nécessité de renforcer la coopération entre gouvernements, entreprises privées et start-up, qu’il considère comme des catalyseurs essentiels de l’innovation et de la compétitivité.
Il a plaidé pour une intensification des échanges d’expériences entre les pays africains, afin de consolider leurs capacités techniques et institutionnelles et d’accélérer la transition vers des économies intelligentes et interconnectées.
Par cette participation, l’Algérie confirme son rôle moteur sur la scène africaine dans le domaine du numérique, démontrant que la modernisation technologique peut devenir un levier de souveraineté et de développement partagé.
R.N
