La sélection algérienne de judo se prépare à défendre les couleurs nationales lors de la sixième édition des Jeux de la Solidarité Islamique, qui se tiendront du 7 au 21 novembre 2025 à Riyadh, en Arabie saoudite. Sept judokas, hommes et femmes confondus, représenteront l’Algérie dans cette compétition internationale placée sous le signe du dépassement de soi, de la fraternité et du partage sportif entre les pays membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI). Selon la Fédération algérienne de judo (FAJ), les athlètes sélectionnés incarnent l’élite nationale : Driss Messaoud, Hazil Oussama, Lili Mohamed El Mahdi et Bouamar Mustapha défendront les couleurs masculines, tandis qu’Amina Belkadi, Keddour Houaria et Khadija Bekhira représenteront la sélection féminine. Les combats se dérouleront du 8 au 10 novembre dans les installations ultramodernes du Prince Fayçal Bin Fahd Sports City, où 171 judokas « 97 hommes et 74 femmes » issus de 33 nations, croiseront le fer pour l’or.
Cette compétition revêt une importance particulière pour la délégation algérienne, composée au total de 117 athlètes engagés dans 16 disciplines. L’Algérie y prendra part dans une large variété de sports individuels et collectifs, parmi lesquels l’athlétisme, la boxe, le taekwondo, le karaté, la natation, la lutte ou encore le basket-ball 3×3. Les disciplines paralympiques ne seront pas en reste, avec la participation d’athlètes en situation de handicap dans l’athlétisme et la para-haltérophilie, témoignant de l’engagement inclusif du mouvement sportif algérien. Organisée sous l’égide de la Fédération Sportive de la Solidarité Islamique (ISSF), cette sixième édition ambitionne de renforcer les liens entre les peuples musulmans à travers le sport et la promotion des valeurs de paix et de solidarité. Initialement prévue au Cameroun, la compétition a finalement été confiée à l’Arabie saoudite, marquant le retour du royaume à l’organisation de ces Jeux vingt ans après la première édition tenue à La Mecque en 2005. Depuis, l’événement a fait escale à Téhéran (2009), Palembang (2013), Bakou (2017) et Konya (2023), affirmant son importance croissante dans le calendrier sportif international. L’Algérie, qui avait aligné 147 athlètes lors de la précédente édition à Konya, entend cette année confirmer ses ambitions, notamment dans les disciplines de combat où elle excelle traditionnellement. Les responsables de la FAJ soulignent que cette participation s’inscrit dans la dynamique de relance et de professionnalisation du sport algérien, conformément à la politique nationale de valorisation du potentiel athlétique.
Les judokas algériens, jeunes mais expérimentés, visent à honorer le drapeau national et à gravir les podiums dans un tournoi où la concurrence s’annonce relevée. Pour l’Algérie, les Jeux de Riyadh représentent bien plus qu’un simple rendez-vous sportif : ils constituent une vitrine du talent, de la persévérance et de la détermination d’une jeunesse ambitieuse qui veut inscrire son nom parmi les grandes nations sportives du monde islamique.
R.S
