Au cœur d’une Ghaza meurtrie par plus de deux années de guerre dévastatrice, l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine) tente de maintenir un semblant de vie au milieu du chaos.
L’agence onusienne a révélé mardi que près de 75 000 Palestiniens déplacés vivent actuellement dans plus d’une centaine de bâtiments de l’organisation, la plupart endommagés et gravement surpeuplés.
Selon l’agence de presse Wafa, ces structures – écoles, centres communautaires et abris improvisés : sont devenues le dernier refuge pour des milliers de familles ayant tout perdu sous les bombardements.
L’UNRWA indique que ses équipes « travaillent sans relâche » pour offrir des conditions de vie sûres et dignes, malgré l’épuisement des ressources, les coupures d’eau et d’électricité, et les violations continues du cessez-le-feu en vigueur depuis le 10 octobre.
L’organisation souligne que 90 % des habitants de Ghaza souffrent aujourd’hui de malnutrition, conséquence directe du blocus persistant et des entraves imposées à l’acheminement de l’aide humanitaire.
Le carburant, les médicaments et les denrées alimentaires essentiels restent bloqués aux points de passage, accentuant la crise humanitaire.
Dans ses récentes déclarations, l’UNRWA a dénoncé les obstacles imposés à son personnel humanitaire, empêché d’accéder librement à certaines zones de l’enclave.
Ces restrictions compromettent la distribution équitable de l’aide et menacent la survie de dizaines de milliers de civils, dont une majorité d’enfants et de femmes.
Au-delà des chiffres, c’est tout un peuple épuisé qui tente de survivre dans des conditions dramatiques : des abris saturés, des pénuries chroniques, des épidémies qui se propagent rapidement, et un désespoir croissant face à l’isolement.
L’UNRWA, en première ligne depuis le début du conflit, poursuit ses efforts malgré des infrastructures réduites à néant et un personnel souvent lui-même touché par les violences.
Les appels répétés de l’agence à la communauté internationale résonnent comme une plainte collective d’un peuple prisonnier.
Elle réclame l’ouverture urgente de couloirs humanitaires, la levée des restrictions sur l’aide et la protection de ses installations.
La situation à Ghaza, qualifiée par les Nations unies de « crise humanitaire totale », illustre la détresse d’une population privée de tout droit fondamental.
Entre famine, déplacement et destruction, l’UNRWA demeure la dernière bouée d’espoir d’un peuple qui lutte pour sa survie dans un territoire désormais symbole d’un drame humain sans précédent.
R.I
Palestine : des centaines de colons prennent d’assaut la mosquée Al-Aqsa
Des centaines de colons sionistes ont pris d’assaut, mardi, l’esplanade de la mosquée Al-Aqsa, dans la vieille ville d’El-Qods occupée, sous escorte de la police de l’occupation, a rapporté l’agence de presse palestinienne, Wafa.
Selon le gouvernorat d’El-Qods occupée, 465 colons se sont introduits dans l’enceinte de la mosquée par groupes, où ils ont mené des marches provocatrices dans ses cours et effectué des rituels talmudiques.
Troisième Lieu-Saint de l’Islam, la mosquée Al-Aqsa subit des actes de profanation au quotidien par les colons et les soldats sionistes.
Ces actes visent à judaïser la ville d’El-Qods, imposer une nouvelle réalité et changer l’identité culturelle de la ville sainte.
