Festival international d’Oran du film arabe : 9 films projetés dans le cadre de la compétition officielle du troisième jour

dknews
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Neuf œuvres cinématographiques sont projetées, dimanche à Oran, pour le troisième jour de la compétition officielle des longs-métrages de fiction, courts-métrages et documentaires, dans le cadre de la 13 éme édition du Festival international d’Oran du film arabe.

Parmi les films programmés, le public pourra découvrir « Qamar Hammam» du réalisateur libanais Karim Kassem, dont l’intrigue se déroule dans un village reculé des montagnes du Liban, menacé par la sécheresse. Un autre film est à l’affiche, « Pour une poignée de sable», du réalisateur algérien Nadir Loulain, raconte le périple d’un jeune émigré d’origine algérienne atteint de trouble bipolaire, en quête de soi dans un monde conflictuel, où lassé du tumulte de la ville, il trouve refuge dans le vaste et mystérieux désert algérien.

Dans la catégorie des courts-métrages de fiction, cinq films sont projetés aujourd’hui. Le film «Sahar» du réalisateur irakien Khaled Kahil relate l’histoire d’Ali, un militant politique emprisonné. Le second, «Khaled et Naama» du Palestinien Sohail Dahdal, qui raconte l’histoire d’un enfant bédouin qui tente d’aider Abou Mariam, un vieil homme atteint de la maladie d’Alzheimer.

Le troisième court métrage, «Akher wahad » (One last time), du réalisateur libanais Karim Rahbani, met en scène un veuf âgé redécouvrant les émotions d’un amour oublié. Le quatrième film, «Zahra», coproduction jordano-palestinienne réalisée par le Palestinien Hadi Chtat, aborde l’histoire d’une ouvrière enceinte dans une usine de confection, contrainte de trouver de l’argent pour une césarienne, avant de découvrir une réalité sociale dure, marquée par l’absence de solidarité humaine.

Enfin, le cinquième court métrage, « Dans trois ténèbres» du réalisateur tunisien Houssem Essellouli, met en lumière la souffrance des migrants à travers le parcours de Ghassan, en quête d’un visa pour quitter son pays.

Les amateurs de documentaires pourront également suivre le film irakien « Les Lions sur les rives du Tigre » du réalisateur Zaradasht Ahmed, qui retrace la renaissance de la ville de Mossoul après les ravages causés par la guerre contre le groupe terroriste Daech.

Le documentaire algérien « Annab», du réalisateur Abdallah Kada, présente quant à lui le quotidien de paysans qui ont réussi à reconstruire leur vie et raviver l’esprit de leur village après un incendie dévastateur.

A noter que la 13 eme édition du Festival international d’Oran du film arabe compte 34 films en compétition, répartis entre 14 longs-métrages de fiction, 10 courts-métrages et 10 documentaires.   

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