La présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption (HATPLC), Salima Mousserati, a pris part, jeudi à Mpumalanga (Afrique du Sud), aux travaux de la Réunion ministérielle du G20 consacrée à la lutte mondiale contre la corruption. Cet événement d’envergure internationale, organisé à l’issue des travaux du Groupe de travail anticorruption du G20 (ACWG), a réuni les ministres et responsables des institutions de contrôle et de transparence des pays membres et invités. La rencontre a eu pour objectif de renforcer la coopération internationale en matière de bonne gouvernance, de probité publique et de transparence dans la gestion des affaires publiques. Les participants ont échangé sur les défis croissants liés aux flux financiers illicites, à la criminalité économique et à la corruption transnationale, qui continuent de menacer la stabilité et la crédibilité des systèmes institutionnels.
Dans son intervention, Mme Mousserati a mis en avant l’approche proactive de l’Algérie en matière de prévention et de moralisation de la vie publique, notamment à travers la mise en place de mécanismes de contrôle, la digitalisation des procédures administratives et le renforcement du cadre législatif. Elle a rappelé que la transparence constitue aujourd’hui un pilier essentiel du développement durable et de la gouvernance publique. Les ministres ont adopté le Plan d’action anticorruption du G20 pour la période 2025-2027, qui prévoit une coopération accrue avec des organisations internationales telles que l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Cette feuille de route marque un pas décisif vers une solidarité mondiale face aux dérives financières, tout en affirmant le rôle actif de l’Algérie dans la défense des valeurs d’intégrité, de responsabilité et de justice.
R.N
