« Quand l’histoire rencontre le numérique : l’Algérie célèbre l’esprit de la révolution à travers le contenu digital »

dknews
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Le Palais de la Culture « Moufdi Zakaria » d’Alger a vibré d’un souffle mêlant mémoire et modernité à l’occasion de la cérémonie de remise des prix du concours « Meilleur contenu numérique historique », présidée par le ministre de la Poste et des Télécommunications, Sid Ali Zerrouki. L’événement, marqué par la présence du ministre des Moudjahidine et des Ayants droit Abdelmalek Tacherfit et du ministre de la Communication Zouhir Bouamama, a mis à l’honneur la créativité numérique au service de la mémoire nationale. Dans son allocution, le ministre Zerrouki a rappelé que cette initiative s’inscrivait dans une démarche de valorisation du patrimoine révolutionnaire à travers les outils technologiques contemporains, tout en rendant hommage à deux figures emblématiques de la guerre de Libération : l’agent de liaison et le commissaire politique.

Ces acteurs discrets mais essentiels, a-t-il souligné, ont incarné les piliers de la communication et de la sensibilisation au sein du mouvement révolutionnaire. Le ministre a insisté sur le fait que la lutte du peuple algérien ne se limitait pas à la dimension militaire, mais reposait également sur un système d’organisation intelligent, fondé sur la diffusion de la conscience nationale et sur une communication constante entre les dirigeants, les moudjahidine et le peuple. L’agent de liaison, selon Zerrouki, représentait le maillon vital du terrain, assurant la transmission des messages et des ordres dans des conditions extrêmes, garantissant ainsi la cohésion du mouvement malgré les obstacles du blocus colonial.  Quant au commissaire politique, il était la conscience intellectuelle et morale de la révolution, chargé d’inculquer les valeurs du patriotisme et de contrer la propagande coloniale. « Ces hommes n’étaient pas de simples relais, mais de véritables bâtisseurs de la foi nationale », a affirmé le ministre, appelant à transmettre leur exemple aux nouvelles générations, car aucun projet de société ne peut réussir sans communication efficace, sens du devoir et engagement sincère envers la patrie. Zerrouki a également expliqué que cette compétition s’inscrivait dans le cadre des efforts de son département pour promouvoir l’utilisation constructive des technologies de l’information, de l’intelligence artificielle et des réseaux sociaux.

L’objectif : encourager les jeunes talents à produire un contenu numérique de qualité, capable de marier mémoire historique et créativité moderne. La première édition du concours a connu un succès remarquable, avec plus de 80 participations réparties entre deux catégories : le film court utilisant l’intelligence artificielle et le podcast historique. Les productions, d’une qualité technique et esthétique notable, ont illustré la richesse du regard de la jeunesse sur le passé héroïque de la nation. La cérémonie s’est conclue dans une atmosphère empreinte d’émotion et de fierté nationale, par la distinction des lauréats et le lancement d’un nouveau timbre postal dédié au commissaire politique de la Révolution. Ce geste symbolique vient perpétuer la mémoire de ces hommes de l’ombre, qui ont su allier conviction, intelligence et sens du devoir pour cimenter l’unité du Front et de l’Armée de libération nationale. À travers ce rendez-vous mêlant patrimoine et innovation, l’Algérie démontre une fois encore sa volonté d’ancrer la mémoire révolutionnaire dans le monde numérique, offrant ainsi aux jeunes créateurs la possibilité de faire revivre l’histoire à travers les technologies du futur. Un pont entre le passé glorieux et l’avenir numérique, dans lequel l’esprit de Novembre continue d’inspirer la nation.

R.N

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