Le ministre de la Santé, Pr Mohamed Seddik Aït Messaoudene, a reçu, ce jeudi dernier, au siège du ministère, une délégation de la Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) conduite par son président, Dr Elias Merabet.
Cette rencontre, marquée par un climat d’écoute et de respect mutuel, s’inscrit dans la volonté du ministre de renforcer le dialogue social et d’ouvrir une nouvelle phase de concertation constructive avec les professionnels de la santé.
Dès l’ouverture des échanges, les représentants du syndicat ont adressé leurs félicitations au ministre pour sa nomination à la tête du secteur, tout en lui souhaitant plein succès dans la conduite des réformes engagées.
Cette marque de reconnaissance s’est doublée d’un appel sincère à la concertation permanente afin de consolider les fondements d’un système de santé plus performant, équitable et centré sur le citoyen.
Les discussions ont permis d’aborder un large éventail de préoccupations professionnelles et sociales propres aux praticiens de la santé publique.
Parmi les sujets évoqués figurent notamment les statuts particuliers des différents corps médicaux, les régimes indemnitaires, la promotion professionnelle, les primes et allocations, ainsi que le droit syndical.
Ces dossiers, considérés comme prioritaires par les représentants du SNPSP, traduisent la volonté des praticiens d’obtenir une reconnaissance à la hauteur de leur engagement quotidien sur le terrain.
Après avoir écouté attentivement les interventions des membres du syndicat, le ministre a tenu à assurer que toutes les doléances seront examinées avec sérieux et équité par les services compétents.
Il a souligné que le dialogue constructif demeure la voie la plus sûre pour parvenir à des solutions durables, affirmant que l’objectif central de sa feuille de route consiste à produire un changement tangible sur le terrain, au bénéfice à la fois du malade, du praticien et du système national de santé dans son ensemble.
Dans cette optique, le Pr Aït Messaoudene a présenté les grandes lignes de la nouvelle vision stratégique du ministère.
Celle-ci repose sur une approche globale et modernisée du secteur, articulée autour de la numérisation, de la mise en œuvre du dossier médical électronique, et de l’optimisation des ressources humaines et matérielles mises à disposition par l’État.
Cette stratégie vise à instaurer une gouvernance sanitaire plus efficace, fondée sur la transparence, la performance et la proximité des soins.
Le ministre a également insisté sur la nécessité de renforcer les structures sanitaires de proximité en équipements et en moyens médicaux adaptés, tout en œuvrant à la réhabilitation du rôle du médecin référent au cœur du système de soins.
Il a rappelé que le secteur dispose de ressources considérables susceptibles de transformer en profondeur la performance des établissements publics, à condition de les mobiliser dans le cadre d’une vision cohérente, participative et durable.
Dans le même esprit, le ministre a annoncé la mise en place d’équipes d’inspection spécialisées chargées d’effectuer des visites régulières sur le terrain afin d’évaluer, de manière concrète et continue, les conditions de travail, l’état des infrastructures et la qualité des services.
Ces missions permettront d’assurer un suivi rigoureux de la mise en œuvre des réformes et d’ajuster les priorités selon les besoins constatés localement.
Cette rencontre entre le ministre de la Santé et les représentants du SNPSP marque une étape charnière dans la relance du dialogue social au sein du secteur de la santé.
Elle ouvre la voie à une dynamique nouvelle, fondée sur la concertation, la confiance mutuelle et la recherche de solutions pragmatiques pour améliorer le quotidien des professionnels et la prise en charge des patients.
Un engagement fort qui illustre la volonté commune de bâtir une santé publique moderne, solidaire et au service du citoyen.
R.N
