Les Néerlandais se rendent aux urnes mercredi pour des élections anticipées, après la chute de la fragile coalition au pouvoir en raison d’un différend sur l’immigration.
Ce scrutin aux Pays-Bas, cinquième économie de l’UE et important pays exportateur, sera suivi de près en Europe, où l’extrême droite a le vent en poupe.
D’après les sondages, le leader d’extrême droite Geert Wilders (Parti pour la liberté, PVV) pourrait réitérer sa victoire retentissante de 2023, qui avait provoqué une onde de choc en Europe, mais il a peu de chances de devenir Premier ministre, les autres grands partis ayant exclu toute coalition avec lui.
La course à la deuxième place est donc cruciale, car celui qui la décrochera aura probablement le privilège de former une coalition.
L’alliance Verts-Parti travailliste est actuellement deuxième dans les sondages.
Elle est menée par l’ancien vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans, qui se présente comme une valeur sûre dotée d’une forte expérience en matière de climat.
Il est concurrencé par l’étoile montante du centre droit, Henri Bontenbal (CDA, chrétiens-démocrates), 42 ans, qui promet un « retour à la normale » après le chaos de ces dernières années, appelant à combattre la polarisation politique.
La crise du logement, dans ce pays qui figure parmi les plus densément peuplés d’Europe, arrive régulièrement en tête des préoccupations des électeurs.
Elle est suivie par l’immigration, la santé, la criminalité et le coût de la vie, selon un sondage de EenVandaag.
