L’Algérie au cœur du 3eme Sommet africain sur le financement des infrastructures : un engagement ferme pour un développement intégré du continent

dknews
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Portant le message du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le président du Conseil de la nation, M. Azouz Nasri, est arrivé lundi soir à Luanda, capitale de l’Angola, afin de représenter l’Algérie aux travaux du 3ᵉ Sommet sur le financement du développement des infrastructures en Afrique. Cet événement continental, qui réunit dirigeants, décideurs politiques et acteurs économiques du 28 au 31 octobre, marque une étape majeure dans la quête d’un modèle africain de croissance durable et d’intégration régionale fondé sur des infrastructures modernes et interconnectées. Accueilli à l’aéroport international « Quatro de Fevereiro » par le secrétaire d’État angolais à la coopération internationale, M. Domingos Custodio Vieira Lopes, ainsi que par l’ambassadeur d’Algérie en Angola, M. Mounir Bourouba, et l’ambassadeur d’Angola à Alger, M. Toko Diakenga, M. Nasri a entamé une mission à forte portée stratégique.

Il est accompagné de Mme Selma Bakhta Mansouri, secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Affaires africaines. Cette participation algérienne s’inscrit dans la continuité de la vision du président Tebboune, axée sur la solidarité africaine et le développement partagé, où les infrastructures jouent un rôle déterminant dans la transformation économique du continent. Le Sommet de Luanda met en lumière la nécessité d’un financement innovant pour les grands projets africains, notamment dans les domaines du transport, de l’énergie, du numérique et des ressources hydriques. L’Algérie, forte de son expérience et de ses capacités techniques, plaide depuis plusieurs années pour un modèle africain de développement reposant sur la coopération inter étatique et la souveraineté économique. Le président du Conseil de la nation, dans sa mission de représentation, entend réaffirmer la position de l’Algérie : celle d’un pays moteur, attaché à une Afrique unie, connectée et économiquement indépendante. À travers sa présence à Luanda, Alger démontre une fois encore sa volonté de contribuer activement à la relance des projets continentaux tels que le gazoduc transsaharien, la route transsaharienne, les corridors ferroviaires ou encore les interconnexions électriques africaines. Autant d’initiatives qui traduisent une approche concrète de l’intégration régionale.

La participation algérienne vise également à renforcer les partenariats Sud-Sud et à ouvrir de nouvelles perspectives d’investissements conjoints dans les infrastructures durables, les énergies renouvelables et la logistique continentale. Le 3ᵉ Sommet sur le financement des infrastructures intervient dans un contexte où les défis économiques, environnementaux et géopolitiques appellent à une refonte profonde des mécanismes de financement africains. L’Algérie, en défendant un modèle équitable et solidaire, aspire à contribuer à la création d’un Fonds africain souverain d’investissement en infrastructures, afin de réduire la dépendance du continent vis-à-vis des capitaux extérieurs. L’engagement algérien à Luanda n’est donc pas symbolique, mais porteur d’une ambition continentale. Celle de faire de l’Afrique un espace de prospérité partagée, où les infrastructures deviennent le socle du développement et de la stabilité. En représentant le président Tebboune, M. Azouz Nasri incarne une diplomatie économique proactive, résolument tournée vers l’avenir d’un continent qui veut construire par lui-même son destin. Ainsi, à Luanda, la voix de l’Algérie résonne avec force et clarté : celle d’un pays africain fidèle à ses valeurs, engagé dans la transformation structurelle du continent et déterminé à soutenir toute initiative favorisant l’émergence d’une Afrique souveraine, solidaire et interconnectée.

ABED MEGHIT

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