Coup de tonnerre à Glasgow : l’entraîneur du Celtic, Brendan Rodgers, a présenté lundi sa démission après une série de contre-performances qui ont plongé le club champion d’Écosse dans la tourmente. L’annonce, confirmée par la direction du club, met fin à une aventure entamée en 2023, marquée pourtant par deux titres consécutifs de champion d’Écosse. Rodgers, 52 ans, n’en est pas à son premier passage sur le banc du Celtic. Déjà auréolé de succès entre 2017 et 2019, il avait accepté de revenir pour redonner au club son éclat européen. Mais cette saison, rien ne s’est passé comme prévu : après seulement neuf journées, le Celtic accuse un retard de huit points sur Hearts of Midlothian, son rival d’Édimbourg, une situation jugée intenable pour un club habitué à dominer son championnat.
Sous pression depuis plusieurs semaines, l’entraîneur nord-irlandais a préféré tirer sa révérence, conscient que le climat interne devenait insoutenable. Les dirigeants ont immédiatement nommé l’ancien coach légendaire Martin O’Neill, 73 ans, et l’ex-joueur Shaun Maloney pour assurer l’intérim en attendant une nomination définitive. Les supporters, partagés entre déception et gratitude, saluent le professionnalisme de Rodgers, qui quitte le club sans éclat mais avec dignité. Son départ ouvre une nouvelle page de l’histoire du Celtic, alors que le club doit impérativement redresser la barre pour rester en course dans les compétitions nationales et européennes. Dans le paysage du football écossais, ce départ illustre la pression constante qui pèse sur les entraîneurs des clubs de prestige. Pour Brendan Rodgers, dont la carrière reste marquée par des passages brillants à Liverpool et Leicester, la fin de cette aventure laisse entrevoir une possible reconversion ou un futur défi à l’étranger.
ABED MEGHIT

 
			 
			 
		 
		 
		