La réalisation de la ligne ferroviaire reliant Nâama à El Bayadh constitue l’un des projets les plus emblématiques de la nouvelle dynamique d’infrastructures lancée par les pouvoirs publics. Ce projet structurant, inscrit dans la stratégie nationale de développement des transports ferroviaires, vise à désenclaver les régions de l’Ouest et du Sud-Ouest du pays, à soutenir les échanges économiques et à promouvoir une meilleure intégration territoriale. Plus qu’un simple chantier, il s’agit d’un véritable moteur de croissance et d’aménagement équilibré du territoire. Conçue pour relier deux wilayas à fort potentiel agricole et minier, la ligne ferroviaire Nâama–El Bayadh s’étend sur plusieurs dizaines de kilomètres à travers un relief contrasté et exigeant. Les travaux, qui mobilisent d’importants moyens humains et techniques, s’inscrivent dans une vision d’avenir : celle d’un réseau ferroviaire national dense, moderne et interconnecté, au service de l’économie et du citoyen. Cette infrastructure permettra, à terme, d’assurer un transport plus fluide des marchandises et des voyageurs, tout en réduisant la pression sur le trafic routier et en favorisant une mobilité durable.
Selon les responsables du secteur, la mise en service de cette ligne revêt une importance stratégique dans la politique du gouvernement visant à relancer les investissements productifs et à renforcer la cohésion régionale. En reliant des zones jusque-là marginalisées, elle offrira de nouvelles perspectives pour l’agriculture, l’industrie et le commerce, en facilitant l’écoulement des produits et l’accès aux marchés nationaux. Le transport ferroviaire, plus économique et écologique, représente une alternative viable au transport routier, contribuant à réduire les coûts logistiques et les émissions de carbone. Sur le plan technique, la ligne Nâama–El Bayadh intègre des technologies modernes répondant aux standards internationaux de sécurité et d’efficacité. Les gares sont conçues pour offrir des services de qualité aux voyageurs, tandis que le réseau est équipé de systèmes de signalisation et de contrôle automatisés. Les travaux de terrassement, de pose de voies et de construction d’ouvrages d’art avancent à un rythme soutenu, sous la supervision des ingénieurs et des techniciens spécialisés. La dimension sociale du projet n’est pas en reste. Des centaines d’emplois directs et indirects ont été créés durant la phase de construction, dynamisant ainsi l’économie locale et réduisant le chômage dans les communes traversées par la ligne. De nombreuses entreprises nationales participent activement au chantier, renforçant le tissu industriel et le savoir-faire technique algérien dans le domaine ferroviaire.
Cette implication locale témoigne de la volonté des autorités de promouvoir une approche participative et inclusive du développement. La future ligne contribuera également à renforcer la sécurité routière, en réduisant la circulation des camions et des bus sur les axes encombrés reliant Nâama, El Bayadh et Béchar. Le transport des marchandises par rail, notamment les produits miniers, agricoles et de construction, permettra de décongestionner les routes et de limiter les accidents de la circulation. Dans une région où les distances sont longues et les conditions climatiques parfois rudes, le rail représente une alternative fiable et stratégique. Ce projet s’inscrit dans une politique globale de modernisation du réseau ferroviaire national, qui comprend également la réhabilitation des anciennes lignes et la création de nouvelles connexions vers les régions du Sud. L’objectif affiché par les pouvoirs publics est de faire du rail un pilier central du développement économique et territorial. La ligne Nâama–El Bayadh vient ainsi renforcer le maillage ferroviaire national, tout en consolidant les échanges entre le nord et le sud du pays. Pour les habitants des deux wilayas, l’ouverture prochaine de cette ligne est porteuse d’espoir et de progrès. Elle facilitera les déplacements, encouragera le tourisme intérieur et stimulera les échanges commerciaux.
Les perspectives d’investissement dans les zones industrielles, agricoles et logistiques s’en trouveront considérablement renforcées. Plusieurs opérateurs économiques ont d’ores et déjà exprimé leur intérêt pour développer des plateformes logistiques et des unités de transformation à proximité des gares futures. Sur le plan environnemental, la ligne ferroviaire illustre la volonté du pays de s’engager dans une transition vers des modes de transport plus propres et plus durables. En favorisant le rail, le gouvernement mise sur une mobilité respectueuse de l’environnement, réduisant la dépendance aux carburants fossiles et limitant les émissions polluantes. Ce choix s’inscrit dans la vision nationale du développement durable et de la préservation des ressources naturelles. En définitive, la ligne ferroviaire Nâama–El Bayadh ne représente pas seulement une infrastructure de transport, mais un projet porteur de sens et d’avenir. Elle incarne la volonté de l’État de bâtir une Algérie moderne, connectée et équilibrée dans son développement territorial. Symbole d’un pays en mouvement, cette réalisation témoigne d’un engagement résolu pour une mobilité plus efficace, plus équitable et plus durable, au service des citoyens et du progrès national.
ABED MEGHIT
