L’Algérie a enclenché une riposte d’envergure face à la recrudescence des bandes de quartiers et des éléments criminels qui menacent la paix sociale et la sécurité des citoyens. Depuis plusieurs mois, policiers et gendarmes multiplient les opérations de terrain dans un dispositif de lutte coordonné, alliant fermeté, rapidité d’intervention et exploitation optimale du renseignement. L’objectif est clair : restaurer durablement la sécurité publique et éradiquer les foyers de délinquance qui sèment la peur dans les quartiers.
Le retour du phénomène des bandes rivales a suscité une mobilisation immédiate des autorités. Sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et du ministre de l’Intérieur, M. Saïd Sayoud, l’État a réaffirmé sa détermination à faire prévaloir la loi et à protéger la population. Les récentes opérations menées conjointement par la Sûreté nationale et la Gendarmerie nationale illustrent cette stratégie proactive : démantèlement de réseaux criminels, neutralisation de bandes armées, arrestations rapides et mise sous mandat de dépôt des auteurs d’agressions violentes. Les bilans enregistrés témoignent d’une efficacité remarquable. À Alger, Tipasa, Blida et dans plusieurs autres wilayas, les interventions se succèdent à un rythme soutenu. L’arrestation de dangereux criminels, tels que le dénommé « Hichem » à Bousmail, ou la neutralisation d’une bande à Birtouta impliquée dans une agression filmée et diffusée sur les réseaux sociaux, illustrent la rapidité d’action et la rigueur des forces de sécurité. Ces opérations menées en coordination avec la justice ont permis de restaurer un climat de confiance parmi la population, largement relayé et salué sur les réseaux sociaux. Sur le plan juridique, la lutte s’appuie sur un cadre législatif solide. La loi 20-03, adoptée en 2020, fixe des peines exemplaires allant de deux à vingt ans de prison, voire la réclusion à perpétuité en cas de décès, pour toute participation à une bande de quartier.
Cette disposition définit ces groupes comme des entités cherchant à imposer leur domination par la violence, la terreur ou l’usage d’armes blanches. Elle offre ainsi un arsenal juridique dissuasif et efficace pour éradiquer ce fléau.
Le dispositif sécuritaire national s’est également renforcé par une présence accrue sur le terrain. Des patrouilles mixtes sillonnent les zones sensibles, notamment aux abords des établissements scolaires et universitaires. Des unités d’élite spécialisées en renseignement, en intervention rapide et en cybersurveillance assurent une couverture totale du territoire. Le recours aux technologies de pointe, à la vidéosurveillance et aux bases de données interconnectées permet aujourd’hui un suivi rigoureux des individus suspects et une anticipation des actes criminels.
Les numéros verts et plateformes numériques de signalement se sont imposés comme des outils précieux dans cette bataille. Ils facilitent la coopération entre citoyens et forces de sécurité, favorisant un réflexe de vigilance et de participation civique. Le renseignement citoyen, conjugué au travail professionnel des enquêteurs, a permis de déjouer plusieurs plans criminels avant leur exécution. Dans ses orientations récentes, le président Abdelmadjid Tebboune a souligné que la véritable justice repose sur la proximité et la confiance entre institutions et citoyens. Il a insisté sur la nécessité de lutter avec rigueur contre toute forme de criminalité et de corruption, tout en renforçant la transparence et la qualité du service public. Cette approche intégrée, conjuguant répression et prévention, s’inscrit dans une vision globale de l’État de droit. Le ministre de l’Intérieur, M. Saïd Sayoud, a pour sa part rappelé que « la garantie de la sérénité publique est en tête des priorités ». Il a annoncé le déploiement de mesures complémentaires pour intensifier la présence sécuritaire et protéger les citoyens dans tous les espaces publics. « Toute atteinte à la sécurité du citoyen sera traitée avec fermeté », a-t-il averti, réaffirmant la volonté du gouvernement de ne tolérer aucune dérive.
ette mobilisation sans précédent s’étend également à la lutte contre le trafic de drogue et la prolifération des psychotropes, souvent liés à la montée de la criminalité urbaine. Des descentes ciblées menées dans plusieurs wilayas ont permis la saisie de quantités importantes de stupéfiants et l’arrestation de trafiquants, confirmant la complémentarité entre les actions de prévention et de répression. La société civile joue, elle aussi, un rôle clé dans cette dynamique. Associations de quartiers, comités de vigilance et citoyens engagés participent activement à la consolidation de la sécurité collective, notamment à travers la sensibilisation et la coopération avec les forces de l’ordre. Cette synergie entre institutions et population renforce la résilience nationale face à la criminalité organisée. En définitive, la stratégie sécuritaire engagée par l’État algérien s’impose aujourd’hui comme un modèle d’efficacité et de coordination. Elle traduit la volonté ferme de préserver la stabilité du pays, d’assurer la tranquillité publique et de réaffirmer l’autorité de la loi. Dans chaque quartier, chaque ville et chaque village, le message est désormais clair : la sécurité du citoyen n’est pas négociable. Grâce à la vigilance continue des forces de l’ordre et à la conscience collective grandissante, l’Algérie avance avec détermination vers une société apaisée, disciplinée et pleinement sécurisée.
A. MEGHIT
