Le médecin-conseil occupe une position clé dans le système de santé algérien, agissant à l’interface de la médecine, du droit et de la gouvernance, a estimé Dr Ghambazza Chemsseddine. Au-delà de la validation des prestations, a-t-il ajouté, le médecin évalue la pertinence des soins, accompagne les assurés et assure la régulation efficiente des ressources publiques.
De l’avis du Dr Ghambaza « Le système de santé algérien traverse une période de réformes majeures, visant à renforcer l’accès aux soins, l’équité sociale et l’efficacité de la gestion des ressources publiques.
Dans ce contexte, la fonction de médecin-conseil demeure souvent méconnue, alors qu’elle est cruciale pour assurer la cohérence entre la décision médicale, la réglementation et la justice sociale.
» pour ajouter que « Le médecin-conseil ne se limite pas au contrôle administratif : il est un acteur de la régulation intelligente des soins, garantissant la confiance entre assurés, médecins traitants et institutions »
Evoquant les missions du médecin-conseil Dr Ghembaza , a rappelé que « Le médecin-conseil examine chaque dossier pour s’assurer de la pertinence et de la qualité des soins prescrits, contribuant ainsi à l’utilisation efficiente des ressources collectives.
Cette mission dépasse le contrôle des arrêts de travail et de la validation des prestations, intégrant également l’accompagnement des assurés et la prévention des abus » tout en précisant que : « Le médecin-conseil exerce à la frontière entre plusieurs disciplines : il doit comprendre les réalités du terrain tout en anticipant les mutations du système de santé, telles que la digitalisation du contrôle médical et la réforme du financement.
Soulignant le volet lié à la régulation et stratégie de santé publique, notre interlocuteur a souligné l’importance du contrôle médical qui ne doit pas être perçu comme une sanction, mais comme un outil de régulation intelligente.
« L’approche moderne repose sur la donnée, la concertation et la responsabilité partagée entre tous les acteurs du système »a-t-il estimé.
Selon lui le médecin-conseil contribue à maintenir la confiance entre les assurés et le système de santé, garantissant une approche juste et humaine.
« En contrôlant la pertinence des soins, il protège les ressources de la sécurité sociale et optimise l’allocation des fonds publics.
» fera t-il observé tout en précisant que « La digitalisation et l’intelligence des données médicales sont des leviers pour renforcer le rôle stratégique du médecin-conseil dans la réforme du secteur de la santé. »
En effet la fonction de médecin-conseil en Algérie dépasse largement le cadre administratif.
Une fonction selon Dr Ghambazza , qui constitue un pilier stratégique du système de santé puisque sa mission combine expertise médicale, rigueur réglementaire et responsabilité sociale, dans le but de garantir une protection sociale efficace, équitable et durable. « Le futur du contrôle médical réside dans la régulation intelligente, la concertation et l’utilisation optimale des données pour renforcer la stratégie de santé publique. » a-t-il conclut.
