Les cours du pétrole sont restés stables mardi, les investisseurs évaluant l’impact potentiel des évolutions géopolitiques sur le marché pétrolier. Avant midi, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, s’affichait stable, perdant à peine 0,05% à 60,98 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en novembre, dont c’est le dernier jour de cotation, grappillait 0,02% à 57,53 dollars.
Les deux bruts de référence ont enregistré des niveaux bas sur plusieurs mois en début de semaine, sur fond de préoccupations concernant une surabondance de l’offre et le ralentissement de la croissance économique découlant du conflit commercial sino-américain. Dans son dernier rapport mensuel sur le marché pétrolier, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) projette une offre excédentaire de pétrole d’environ 2,2 millions de barils par jour (mb/j) en 2025 et prévient qu’elle pourrait atteindre près de 4 mb/j en 2026. Des analystes estiment que le marché pétrolier est effectivement en situation de surproduction, »mais pas à un niveau aussi extrême que celui actuellement prévu par l’AIE ».
